Les épreuves de l’examen du baccalauréat session 2025 se poursuivent jusqu’à jeudi prochain. Ce lundi, deuxième jour, constitue une étape très importante, préservant les efforts des élèves concernés en s’accordant une deuxième chance pour une éventuelle compensation pour ceux qui n’ont pas réussi l’entame lors du premier jour, car, les chances de réussir sont toujours intactes, il suffit juste de redoubler d’efforts !
Alors bon vent ! Par conséquent, ceux qui se sont déjà réjouis le premier jour, ils ne doivent crier victoire, car, les enseignant n’ont pas encore sifflé la récréation, pour cela, ils sont appelés à poursuivre dans la même dynamique pour ne rien regretter à la fin. Pour rappel, au menu de la première journée, les candidats des différentes spécialités ont passé les épreuves de langue arabe durant la période de la matinée, et les sciences islamiques et le droit pour la filière gestion et économie, durant la période de l’après midi.
Même si des températures élevées ont été enregistrées au cours de la première journée du BAC, cela n’a pas empêché les candidats à rester concentrer sur l’essentiel, sachant que toutes les dispositions ont été mises en place, pour que ces derniers puissent passer leurs examens dans de bonnes conditions. Il faut savoir que pour le programme d’aujourd’hui qui marque la deuxième journée du BAC, les candidats de toutes les filières ont au programme les épreuves de mathématiques la matinée et l’anglais l’après-midi.
En effet, pour découvrir l’ambiance et l’atmosphère qui règnent au sein de la famille de l’éducation, MIDI libre a effectué une virée à travers quelques lycées de la wilaya de Tizi Ouzou. La première station est celle du lycée Fadhma N’Soumer, un centre d’examen abritant deux filières, à savoir sciences de gestion et mathématiques. L’heure indique 11h30mn, lorsque les parents d’élèves commencent à arriver devant ce centre d’examen. Soucieux du devenir de leur progéniture, ils ont tenu à être de la partie, à les accompagner, mais à leur façon afin d’essayer de les détendre, compte tenu de l’importance cruciale de cet examen.
A première vue, l’anxiété se lisait sur leurs visages. Après les épreuves d’hier dimanche, jugés «compliqués» pour certains et bon enfant pour d’autres, le mélange de doute et d’optimisme ne cessent d’accompagner tous ces papas et mamans. Peut-être que les épreuves de mathématiques seront plus abordables, se demandent- ils. Il s’agissait surtout d’une matière essentielle pour les deux filières, précisent-ils. Tout en avouant que « le sujet de langue arabe était un peu difficile pour mon fils, candidat en mathématiques, cette dame cinquantenaire. En voyant les traits de son visage à l’issue de l’épreuve, j’avais compris qu’il n’était pas satisfait.
J’espère que le sujet de mathématiques sera à sa portée», indique Mme Nouara, rencontrée sur place. Et d’ajouter : «La préparation du bac tout au long de l’année est très stressante. On dirait que c’est moi qui vais passer l’examen.» À côté, les parents d’élèves continuent de «papoter» à l’approche de la fin du temps réglementaire de l’examen. Certains racontent l’assiduité de leurs enfants et leurs efforts consentis tout au long de l’année, d’autres l’insouciance de leur progéniture, difficile à gérer. A 12h05, les premiers candidats commencent à sortir avec un air «d’épuisés». Les premiers avis sont mitigés.
Pour Mokrane et Salem, deux candidats en gestion, les questions sont abordables et concernent les cours dispensés dans les classes. Salem, lui aussi, trouve «les sujets très abordables avec des questions directes et sans piège, affirmant qu’il a très bien travaillé. Pour lui, c’est un souci de moins et le cap est déjà mis sur les matières restantes. A quelques mètres, l’effervescence monte au sein d’un groupe de candidats en mathématiques. L’on juge ici que les questions «ne sont pas à la portée de tous les candidats et qu’elles ne sont pas moins difficiles que celles de langue arabe». C’est l’avis de Saloua, qui a éprouvé des difficultés à répondre aux questions. «Je ne suis pas satisfait de mon travail.
Pour moi, c’était difficile», lance-t-elle d’un air affecté. Mêmes impressions chez ce groupe de candidats assez branchés" . Pour les filières littéraires, au niveau du CEM Mouloud Feraoun, c’est plutôt le calme, même si les candidats parlent des difficultés dans le sujet. Toutefois, cette matière reste secondaire et sans grande incidence sur la moyenne. Tout se joue sur les autres matières, telles que la philosophie, l’histoire-géographie et les langues. En général, les impressions récoltées jusque-là sont plutôt positives concernant les deux premières journées.