L’heure de vérité a sonné pour les 860.000 candidats dont 7.244 parmi les détenus des établissements pénitentiaires au Baccalauréat dont les épreuves débuteront aujourd’hui à travers 300 centres d’examens répartis sur l’ensemble du territoire national et qui s’étaleront sur cinq jours, soit du dimanche 15 juin 2025 au jeudi 19 du même mois.
Il convient de préciser aussi que cet examen national dénombre au total 7 filières, à savoir «lettres et philosophie», «langues étrangères», «arts», «sciences expérimentales», «mathématiques», «math-technique» et «gestion et économie». Ainsi pour éviter tout éventuel désagrément aux candidats, les autorités compétentes sont sur le qui-vive pour assurer le bon déroulement de cette opération. Ainsi une nouveauté qui fera certainement plaisir aux candidats vient d’être mise en lumière par la tutelle.
En effet, il convient de souligner à ce titre que le ministère de l’Éducation nationale a décidé de laisser les sites dédiés au téléchargement et au retrait des convocations des candidats accessibles jusqu’à la fin des épreuves afin de leur permettre un téléchargement en cas de perte de ce document indispensable, que le candidat doit exhiber, avec la carte d’identité, avant d’entrer dans un centre d’examen.
Concernant la nature des sujets d’examen, la tutelle, comme à chaque année, a tenu à rassurer les candidats qu’ils porteront sur les cours dispensés durant l’année et concernent le programme accompli de chaque matière. Cela permettra aux élèves ayant suivi leurs cours jusqu’à la fin du troisième trimestre de travailler avec aisance. Dans un autre cadre, comme assuré récemment par la tutelle, toutes les dispositions ont été prises pour que ce rendez-vous soit une réussite totale.
Sur le plan organisationnel, tous les moyens humains et matériels nécessaires au bon déroulement ont été mobilisés. Afin de préserver la sécurité et la crédibilité de cet examen, la tutelle promet de garantir le principe de l’égalité des chances entre les candidats. Le ministère reste intraitable sur cette question car il y va de la crédibilité des examens et par là même la crédibilité de l’Etat. Pour cela, le ministère a veillé à la mise en place d’un dispositif de suivi à plusieurs niveaux.
C’est dans ce sillage que des réunions de coordination entre la tutelle et les chefs des centres d’examen ont été tenues la semaine passée afin de veiller aux dernières retouches liées aux épreuves du baccalauréat. Pour ce, le ministre a affirmé que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour lutter contre la triche et préserver la crédibilité des examens, mettant en garde contre des poursuites judiciaires qui toucheront les tricheurs.
A noter aussi dans le même sillage, qu’outre, le personnel du secteur de l’éducation, il en est de même pour les éléments de la DGSN, de la Gendarmerie nationale qui ont élaboré un plan de sécurité spécial pour ces examens en mobilisant les moyens humains et matériels pour le bon déroulement des épreuves. La Protection civile est également mobilisée pour la circonstance avec ses services techniques de prévention qui ont effectué des visites au niveau de l’ensemble des établissements scolaires désignés pour accueillir les examens afin de veiller à la conformité des normes de sécurité et garantir la protection de tout ce beau monde.