L’Algérie va déployer son plan d’action pour l’environnement et le développement durable. L’objectif de ce plan consiste à la lutte contre la désertification, la réhabilitation des sols et la lutte contre la pollution plastique
Ce plan va accentuer les réalisations dans le domaine de la biodiversité, la protection des ressources naturelles et la lutte contre toute forme de pollution dont celle du plastique qui menace l’écosystème naturel. Pour ce faire, la ministre de l’environnement et de la qualité de la vie Nadjiba Djillali a estimé dernièrement lors de la présentation de ce plan que « la protection de l’environnement est une responsabilité collective qui implique plusieurs secteurs » où « l’élimination des déchets est une priorité ».
Le plan d’action de l’environnement et du développement durable se traduit par des mesures touchant la préservation des sols, la protection des ressources, la lutte contre la pollution atmosphérique et celle de certains polluants dangereux tels que le plastique et les restes de minerai. A ce niveau, le département de l’environnement va s’appuyer sur une coopération avec le PNUE (programme des nations-unies pour l’environnement) avec comme axes le renforcement des moyens pour la lutte contre la désertification où déjà l’Algérie a contribué financièrement avec 75 milliards de dinars pour l’horizon 2030.
Ce programme, précise- t-on, a réalisé 64% de son objectif avec 21.000 hectares reboisés et 80 points d’eau installés. L’autre mesure consiste à réduire les déchets sous toutes leurs formes dont l’attente est de l’inscrire sur un front économique générant une recette estimée à 151 milliards de dinars. Sur le même front, le ministère de l’Environnement insiste sur le fait que « 156 centres d’enfouissement technique ou CET ont été créés et 16 centres de recyclage de déchets avec 15 unités de compostage sont opérationnels ».
La préservation de l’environnement se décline également sur la biodiversité et la protection des ressources ainsi que la réhabilitation des sols face à la menace du bouleversement climatique. L’axe de coopération entre l’Algérie et le programme onusien vise en particulier à un financement de plusieurs projets qui sont relatifs à la lutte contre la pollution urbaine atmosphérique et des polluants substantiels dont celui du plastique. Cela consiste à limiter l’utilisation du plastique par les industries, la limitation ou réduction du carbone dans certains carburants comme le Diesel et l’essence.
En matière de préservation des ressources, le programme se traduit par la protection de l’écosystème naturel dont les forêts et les zones côtières, sachant que l’Algérie s’est engagée par le passé à la préservation des zones humides. L’approche consiste à interdire toute utilisation de ces ressources à des fins commerciales, la protection des ressources marines contre la pêche sauvage et la réduction du temps de chasse dans les forêts. En la matière le PNAEDD va également renforcer la contribution du secteur privé en matière de respect de l’environnement sur les axes décrits en haut. Les centres de recherche, le mouvement associatif et les universités sont aussi des partenaires clés de ces mesures.