Un an après avoir frôlé le pire, Nabil Bentaleb s’apprête à retrouver le maillot de l’équipe nationale pour la première fois depuis son malaise cardiaque survenu en juin 2024.

Absent des terrains durant neuf longs mois, le milieu de terrain est revenu à la compétition en février dernier, et figure désormais dans la liste de Vladimir Petkovic pour les deux matchs amicaux du mois de juin face au Rwanda (le 5) et la Suède (le 10). Interrogé par les médias de la Fédération algérienne de football, Bentaleb s’est longuement confié : « C’est toujours un plaisir de retrouver la sélection, surtout après un long moment de pause.

C’est une grande fierté et un grand honneur de revenir parmi les Verts. J’ai fait un malaise en juin dernier, quelques jours après être retourné de sélection. Je pense que je l’ai assez détaillé, j’en ai assez parlé. Ça s’est passé sur un terrain à l’extérieur, j’ai fait un malaise et mon frère m’a réanimé. » Un épisode marquant de sa vie que le joueur évoque avec émotion et reconnaissance : « Il y a eu tout un protocole à suivre avec les cardiologues pour être sûr de pouvoir être dans un environnement sain et en sécurité... Je tiens à remercier tous les Algériens, tous les messages de soutien que j’ai reçus.

Ça me touche vraiment... » Son retour en sélection, il l’a longuement espéré : « Mon objectif c’est toujours de revenir en équipe nationale. Peu importe ce qu’on fait en club, on a toujours dans le coin de notre tête la date de la sélection. » Conscient des échecs passés, il affiche une ambition claire : « Le fait de barrer ces choses là, ça passe forcément par une qualification aux Coupes du Monde... et une grosse performance dans la prochaine CAN. » Enfin, il évoque la jeunesse montante et son rôle de guide : « C’est à notre tour maintenant de faire en sorte que ces jeunes-là soient le mieux accompagnés possible... Et inshallah, il n’y a pas d’âge qui compte quand on est sur le terrain. » Le retour de Bentaleb, c’est bien plus qu’une simple convocation : c’est une résurrection, et un message d’espoir.