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Khelif exemptée des compétitions de la Word Boxing
2 Juin 2025

Imane Khelif ne prendra pas part à la Eindhoven Cup, qui se déroulera du 5 au 10 juin 2025, où à tout évènement chapeauté par la World Boxing.

Khelif doit subir un dépistage génétique du sexe conformément aux règles et procédures de test de World Boxing, lit-on dans un communiqué de la nouvelle instance internationale reconnu par le Comité olympique international (CIO).

Garantir des conditions de compétition équitables

La nouvelle instance internationale de boxe amateur a précisé vendredi soir dans un communiqué que tout athlète qui voudra prendre part aux compétitions organisées sous son égide devra passer obligatoirement par des tests de genre. Cette mesure concerne les pugilistes ayant plus de 18 ans qui voudront s’engager dans toutes les échéances. Il s’agira de faire un test génétique PCR pour permettre aux organisateurs de « déterminer leur sexe à la naissance et leur éligibilité à concourir ». Une décision justifiée dans le communiqué par la mise en place d’une nouvelle politique « Sexe, Age et Poids », visant à garantir des conditions de compétition équitables pour les hommes et pour les femmes.

Une politique en phase finale d’élaboration et a été élaborée par un groupe de travail spécialement convoqué par le comité médical et antidopage de la boxe mondiale. Une telle décision ajoute la WB dans son document reflète les préoccupations concernant « la sécurité et le bien-être de tous les boxeurs, y compris Imane Khelif, et vise à protéger la santé mentale et physique de tous les participants à la lumière de certaines des réactions qui ont été exprimées par rapport à la participation potentielle boxeur à l’Eindhoven Box Cup ».

Conformément aux statuts de la World Boxing, toutes modifications apportées aux règles de compétition doivent être apportées par le congrès. Toutefois, le comité exécutif intervient de manière exceptionnelle ou dans des cas d’urgence pour apporter des modifications immédiates comme cela été précisé par la WB. Nonobstant son autorité en tant que nouvelle instance suprême du noble art amateur international, la WB laisse la porte ouverte à des contestations de la certification du sexe de l’athlète par la fédération de son pays ou par la World boxing. Ce qui laisse place à un litige qui doit être résolu pour permettre à l’athlète de concourir.

Khelif vers un nouveau défi

Après avoir étonné le monde par son courage et ses qualités de grande championne durant les derniers JO, Imane Khelif voit une nouvelle fois son cas utilisé pour justifier une décision qui concerne toutefois tous les boxeurs des fédérations affiliées à la World Boxing. Pourtant, la championne olympique dans la catégorie de -66 kg, qui a été mise au centre d’une polémique par l’ex-instance mondiale de la boxe amateur (AIBA) a été soutenue par le comité olympique international (CIO) à sa tête son ex président l’Allemand Thomas Bach qui avait à l’époque exprimé son soutien dans un message adressée à la championne olympique.

Il avait encouragé la boxeuse à rester « forte et à se concentrer sur les performances sportives, lui souhaitant le meilleur dans sa carrière.» Bach qui a remis le flambeau à la Zimbabwéenne Kirsty Coventry, avait aussi dénoncé les attaques contre Khelif, soulignant « qu’aucun athlète ne devrait être la cible de telles attaques, et j’espère que vous pourrez surmonter ces attaques et continuer à participer aux compétitions de boxe malgré cette polémique injustifiée ». En dépit de tout cet ouragan, la fille de Tiaret est restée sereine et concentrée sur son objectif principal de faire entendre l’hymne national à Paris et par la même occasion offrir à la boxe nationale féminine sa première médaille d’or.

En préparation pour les prochaines échéances, dont la première édition du championnat du monde version World Boxing qui se déroulera du 4 au 14 septembre 2025 dans l’enceinte sportive de la MS Bank Arena à Liverpool en Angleterre. D’ici là, Khelif aura du temps pour donner une autre leçon à ses détracteurs et au lobby qui veut à tout prix-là mettre KO, elle qui a montré à toute une planète que l’Algérie peut encore enfanter des championnes et champions, qui malgré toutes les barrières, finissent toujours par se surpasser. A souligner que nos tentatives de joindre le président de la fédération Abdelkader Abbas ont été vaines.


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