Plus qu’une semaine avant le coup d’envoi des deux examens du BEM et du BAC, prévus respectivement du 1er au 3 juin et 15 au 19 juin sera donné.
Les milieux scolaires ont déjà réglé leur montre à l’heure de ces rendez-vous de fin d’année. Le compte à rebours a officiellement commencé. Pour ce, le ministère de l’Éducation s’emploie à réunir tous les moyens nécessaires au bon de leur déroulement : mobilisation des ressources humaines, mise en place de la logistique et programmation des centres d’examen et de correction et surtout le planning adéquat concernant les programmes scolaires, et ce, pour être fin prêt le jour « J ».
Rien n’est laissé au hasard ! Rien que la rigueur, le ministère reste intraitable sur le renforcement du dispositif anti-fraude car il y va de la crédibilité des examens et par là même la crédibilité de l’Etat. À ce titre, le ministère de l’Éducation nationale a approuvé une série de mesures préparatoires et organisationnelles, pour assurer le déroulement dans de bonnes conditions des examens, particulièrement celui du baccalauréat de la session juin 2025.
Rien n’est laissé au hasard !
En effet, tout le monde se met de la partie pour lutter contre la triche. Pas plus loin que jeudi dernier, une journée d’études et de sensibilisation consacrée à la lutte contre la fraude a été organisée au niveau du Palais justice d’Oran, réunissant magistrats et responsables du secteur éducatif. Les participants ont rappelé les dispositifs mis en place pour contrer la triche, notamment lors du baccalauréat, tout en reconnaissant la persistance de certains cas.
Les intervenants ont souligné l’importance de préserver la crédibilité des examens en renforçant les sanctions. Il a été rappelé que toute personne impliquée dans un acte de fraude s’expose à des peines pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison ferme, assorties d’amendes pouvant atteindre 300.000 dinars. Les candidats convaincus de triche risquent, en outre, une exclusion des examens de cinq à dix ans, la confiscation des équipements utilisés, ainsi que la fermeture des comptes numériques impliqués. Pour sa part, l’Office national des examens et concours (Onec) a annoncé, il y a quelques jours avoir instauré une série de mesures destinées à sécuriser chaque étape du processus.
Tous les outils de communication sont désormais strictement interdits dans les centres d’examen, avec la mise en place de salles de consignation et un encadrement rigoureux des déplacements à l’intérieur des établissements. Les sujets sont conservés dans des coffres- forts sous vidéosurveillance, remis le jour de l’examen sous procès-verbal puis ouverts en présence d’observateurs. Les copies, une fois les épreuves terminées, sont scellées et «anonymisées» dans un environnement hautement sécurisé. Pour assurer la bonne exécution de ces mesures, des cellules de vigilance ont été mises en place dans chaque wilaya, sous la supervision des procureurs généraux, en coordination avec les services de sécurité.