Le Midi Libre - evénement - Azouz Nasri, nouveau président du Sénat
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Il a succédé à Salah Goudjil
Azouz Nasri, nouveau président du Sénat
20 Mai 2025

Le Conseil de la nation a un nouveau président. Il s’agit de Azouz Nasri, un juriste de formation. Il a, en effet, été élu hier par ses pairs. Nasri, qui était le seul candidat a succédé ainsi à Salah Goudjil, qui était en poste depuis l’année 2019. Cette intronisation est loin d’être une surprise.

Le nom de Azouz Nasri a été cité dans la presse nationale depuis quelques jours déjà. Cela s’est donc confirmé hier et le nouveau président a bénéficié d’un véritable plébiscite lors d’une séance plénière consacrée au renouvellement partiel de la chambre haute, au titre de l’année 2025.

Désigné en 2022 par le président de la République pour un mandat de six ans, Azouz Nasri a été présenté en tant que seul candidat du groupe parlementaire issu du tiers présidentiel. Une candidature qui a suscité aussi l’adhésion de tous les autres groupes parlementaires, dont ceux du parti du FLN, du RND des indépendants et du Front El Moudstakbal. Comme il a aussi bénéficié du soutien des sénateurs d’autres partis politiques, dont notamment « Sawt Echaab ». Mais qui est donc Azouz Nasri ? Il est diplômé de l’Ecole nationale d’administration (ENA) promotion 1970.

Il est aussi détenteur d’une licence en droit. De fait donc il a eu une carrière dans le corps de la magistrature et de la justice. Il a débuté en tant que juge au tribunal de Chlef dans le cadre du service national, puis a occupé les fonctions de procureur général près les cours de Skikda et de Constantine, directeur général au ministère de la Justice, procureur général adjoint près la Cour suprême et membre du Conseil constitutionnel. Il a également présidé la Cour suprême entre 1995 et 2001.

Par la suite il a siégé à l’Assemblée populaire nationale (APN) sous la bannière du FLN de 2002 à 2007, avant d’être nommé membre du Conseil de la nation parmi les membres du tiers présidentiel en 2022. C’est dire combien il a eu une riche carrière avant d’etre élu à a présidence du Conseil de la nation et de devenir, ainsi, le deuxième personnage de l‘Etat. À l’issue de son installation, Azouz Nasri a prononcé un discours dans lequel il a exposé sa vision politique et parlementaire. Il a appelé ses collègues à lui « prêter main forte pour assumer pleinement la responsabilité qui lui incombe ».

Il s’est engagé à être « un président fédérateur de tous les membres du Conseil, quelles que soient leurs sensibilités politiques ou affiliations », tout en réaffirmant son attachement au caractère démocratique et pluraliste de l’institution. Il a également souligné que le Conseil de la nation « restera fidèle à ses missions constitutionnelles, coopérera avec les autres institutions et respectera les principes établis par la Constitution ».

Nasri a insisté sur « la nécessité d’un engagement total dans l’exercice parlementaire, tant dans l’élaboration des lois que dans le contrôle de l’action gouvernementale, conformément aux exigences du texte fondamental garantissant la sécurité juridique ». Il n’a pas manqué aussi de s’attaquer à la France, un pays avec lequel les relations sont en crise. Notons que le désormais ancien président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a lui aussi assisté à a cérémonie d’installation de son successeur.

Par : KAMAL HAMED

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