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Edition du 4 Mai 2025



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Unité de la position arabe
Le plaidoyer de l’Algérie
4 Mai 2025

Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a affirmé, samedi à Alger, que l’Algérie ne cessera d’appeler à une unité de la position pour défendre les intérêts et protéger les acquis de la Nation arabe.

«Notre vénération, en Algérie, pour l’unité en tant qu’outil fondamental de la victoire, découle de notre expérience historique et de notre triomphe contre le colonialisme français par la force de l’unité à laquelle a appelé la proclamation du 1er Novembre 1954 », a déclaré M. Goudjil, dans une allocution, prononcée en son nom, par le président du groupe parlementaire du tiers présidentiel, M. Saad Arrous, à l’ouverture du 38e Congrès de l’Union interparlementaire arabe (UIPA).

"Sur la base de ce principe, nous estimons qu’il est de notre devoir constant de rappeler à nos frères et amis l’essence de l’expérience révolutionnaire algérienne, fondée sur l’unité et la vigilance face à toutes les pratiques visant à la déstabiliser", a-t-il poursuivi. Tout en rappelant "le parrainage, sous la supervision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de l’accord d’unité et de réconciliation nationale palestinienne", le président du Conseil de la nation a indiqué que l’Algérie "a constamment appelé à sa mise en oeuvre, réorientant l’attention sur l’unique objectif de la lutte pour la liberté et l’indépendance, notamment après l’escalade de l’agression sanguinaire sioniste à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés qui a conduit à un génocide atroce ne faisant aucune distinction entre les factions".

M. Goudjil a salué "le soutien arabe aux efforts menés par la diplomatie algérienne, sous la direction et la supervision du président de la République, depuis que l’Algérie a pris son siège (non permanent) au Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre fin à l’effusion du sang en Palestine et repousser les solutions alternatives sionistes à la question palestinienne et pour permettre à la Palestine d’obtenir un statut de membre à part entière à l’Onu".

Il a, en outre, exprimé "la fierté de l’Algérie d’abriter cette édition de la conférence de l’Union interparlementaire arabe, ainsi que toute initiative allant dans le sens du renforcement de la coopération entre Etats et peuples arabes afin de rechercher des solutions aux principales questions du monde arabe face à un contexte régional et international particulièrement tendu et dangereux".

"Il est regrettable de devoir constater la gravité du tournant que traverse la Nation arabe, à travers les tentatives acharnées et systématiques de liquidation de sa cause principale : la Palestine", a-t-il déploré. Après avoir plaidé pour la poursuite du consensus de la coopération et de la coordination arabo-arabe, M. Goudjil a qualifié de "crucial" le rôle des parlementaires arabes dans "la mobilisation du soutien international à la cause palestinienne et à toutes les causes justes dans la région arabe, conformément aux lois de la légitimité internationale et en s’appuyant sur les mécanismes de la diplomatie parlementaire pour révéler les vérités".

Boughali plaide pour une action arabe commune en faveur des causes décisives

Par ailleurs, l’Algérie a appelé, par la voix du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, à une action arabe commune en faveur des causes décisives, notamment la cause palestinienne. S’exprimant à l’ouverture des travaux du 38e UIPA, M. Boughali, qui préside l’Union pour un second mandat, a affirmé que "l’Algérie plaide pour une action arabe commune, fondée sur le renforcement du rôle parlementaire en tant que mécanisme de soutien efficace aux positions arabes à même de porter la voix des peuples et d’intensifier les efforts arabes unifiés en faveur des causes décisives, notamment la cause palestinienne".

Il a insisté, dans ce sens, sur "l’impératif d’aller vers une action parlementaire arabe unifiée et efficiente pour mettre la communauté internationale devant ses responsabilités juridiques et morales, briser le mur du silence et adresser un message sans équivoque : le droit du peuple palestinien est inaliénable et imprescriptible et la sécurité et la stabilité de la région ne sauraient être garanties sans rendre justice à ce peuple et à sa cause juste".

M. Boughali a réaffirmé, à cet égard, que "l’Algérie, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, place la cause palestinienne au coeur de sa politique étrangère et ne déviera jamais de cette position de principe constante", rappelant que "l’Algérie a été parmi les premiers pays à apporter une aide humanitaire d’urgence" à la bande de Ghaza, et qu’elle continue encore aujourd’hui à "soutenir l’Unrwa pour lui permettre de poursuivre ses activités vitales malgré les défis croissants auxquels elle est confrontée".

De plus, "convaincue de la justesse de la cause palestinienne, l’Algérie a mené une action diplomatique aux niveaux régional et international pour replacer cette dernière au centre de l’agenda international et défendre le droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale, seule et unique solution permettant de mettre fin à l’occupation et de réaliser une paix juste et durable", a-t-il dit, soulignant que "la stabilité de la région est tributaire de l’accès du peuple palestinien à ses droits et de la fin de l’occupation et de la politique de l’impunité face aux crimes de guerre commis chaque jour contre des innocents".

Evoquant les développements tragiques que connaît la cause palestinienne, notamment dans la bande de Ghaza, où "l’occupation sioniste poursuit ses exactions et ses crimes de génocide contre les civils sans défense, au milieu d’une destruction totale des infrastructures", M. Boughali a insisté sur la nécessité d’"activer la diplomatie parlementaire dans les fora régionaux et internationaux, afin de dénoncer les agissements de l’occupation et de demander des comptes aux auteurs de crimes de guerre". "

Bien plus qu’une catastrophe humanitaire, ce qui se déroule à Ghaza est un scandale moral qui interpelle au premier chef les institutions internationales qui demeurent dans une posture de spectateur, pour ne pas dire de complice, face à la souffrance d’un peuple exterminé sous les yeux du monde, où la politique de deux poids deux mesures est érigée en règle", a-t-il martelé, exprimant son "rejet catégorique des tentatives visant à cibler l’Unrwa,

que ce soit par la remise en question de sa neutralité ou par l’assèchement de ses ressources financières, dans une démarche manifeste visant à liquider la question des réfugiés et à saper l’un des piliers d’une solution juste et globale à la question palestinienne". Il a, à cet égard, réitéré son "attachement à la solution à deux Etats, fondée sur l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec El-Qods pour capitale, en tant qu’unique option légitime à même de mettre fin à l’occupation et d’instaurer la paix dans la région".

Par : CHAHINE ASTOUATI

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