Cette année, l’Etat compte mobiliser tous les moyens pour une récolte exceptionnelle en blé dur. Selon le département agricole de Youcef Cherfa, il est prévu 3 millions de quintaux de céréales grâce à la contribution de l’agriculture du Sud.
En 2025, l’essor de la céréaliculture sera visible après une campagne de labours semailles qui s’est bien déroulée. Aussi, avec l’extension des superficies dans le sud du pays, la filière est boostée. On compte désormais plus de 140.000 hectares soit 40.000 hectares de plus que l’année dernière avec des récoltes qui seront abondantes.
Le ministère de l’Agriculture a mis le paquet pour obtenir plus de moyens en logistiques et terres extensibles afin d’être au rendez-vous dès les premières récoltes. On escompte à ce sujet plus de 3 millions de quintaux rien que par le développement de la céréaliculture du sud. Adrar, Timimoune et El Ménéa sont celles qui enregistrent plus d’apport dans les prochaines récoltes. Un investissement de taille consacré à juste titre pour les régions fertiles du grand Sahara. Selon Benali Abdelghani, SG du conseil interprofessionnel des filières céréalières « tous les moyens ont été mobilisés pour réussir cette campagne qui sera prometteuse ».
Du matériel à gogo comme des moissonneuses batteuses, des camions de transport et des centres de stockage dont 260 sont déjà fin prêts pour emmagasiner la totalité des récoltes. Au niveau national le ministre de l’Agriculture Youcef Cherfa avait prédit « 17 millions de quintaux de blé dur, ce qui va contribuer à l’autosuffisance alimentaire ».
On compte mettre l’accent sur la protection de ces récoltes en se mobilisant contre l’effet des incendies ou des crues qui peuvent endommager ces précieuses récoltes. Les services de la Protection civile sont d’ores et déjà mobilisés sur le terrain pour prévoir et anticiper tout événement fâcheux.
Des campagnes de sensibilisation sont également organisées auprès des exploitants agricoles et producteurs sur les aspects de conservation et d’entretien des récoltes. Ainsi, l’Algérie s’autorise à moins dépendre de l’importation du blé dur qui coûtait chaque année 1,2 milliards de dollars en les économisant pour le Trésor public.
L’objectif de garantir 35 quintaux à l’hectare n’est pas loin grâce à des efforts consentis sur l’extension des surfaces à exploiter dont on indique que 1,6 million d’hectares seront consacrés au blé dur à terme. De plus, les capacités de stockage seront améliorées pour 9 millions de tonnes au lieu de 5 millions de tonnes. Soit un gage supplémentaire pour la sécurité alimentaire de l’année.