L’université algérienne franchit un pas vers la modernisation. La signature récente de plusieurs accords avec des instituts de recherche va booster des secteurs vitaux à l’instar des télécoms et intelligence artificielle, ingénierie, industrie électronique, agroalimentaire et santé animale.

C’est dans ce cadre que plusieurs accords ont été conclus avec des centres de recherches éminents. L’USTHB de Bab Ezzouar où s’est déroulée une cérémonie portant sur le rapprochement entre universités et centres de recherches scientifiques, fait que 21 accords ont été paraphés entre ces institutions et établissements universitaires. Le ministre Kamel Beddari a souligné lors d’une déclaration aux médias que « cette démarche s’inscrit dans une nouvelle étape de modernisation à travers une recherche connectée aux réalités économiques et sociales ».

Ces accords portent sur plusieurs secteurs de l’activité de recherche dont ceux signés entre l’USTHB et le centre de recherche en énergie renouvelable et le centre de recherche pour les technologies de semiconducteurs. Le but étant de contribuer à des solutions adaptées au contexte algérien et participant à la transition numérique. Un autre domaine qui est celui de la santé animale s’est vu apprécié par un accord de recherche entre l’école nationale vétérinaire ciblant la sécurité alimentaire, la santé animale et la préservation de l’environnement.

L’université de Sidi Bel-Abbès a conclu 5 contrats avec l’école supérieure de l’informatique de la même ville et l’école supérieure de génie électrique et énergétique d’Oran. Sachant que le but est de promouvoir une recherche standardisée dans le domaine de l’Intelligence artificielle, l’innovation technologique et l’efficacité énergétique.

L’université de Sétif s’est penchée sur le développement de l’agriculture, l’aménagement du territoire et le développement durable dans la région. La finalité de ces projets de jumelage est de faire éclore les talents des chercheurs dans ces domaines ciblés en favorisant plus l’attractivité des parcours et l’employabilité des diplômés. Ces accords prévoient en outre des cadres de collaboration concrets et mutualisés selon plusieurs responsables universitaires qui soulignent « l’importance de mobilité des chercheurs et des compétences avec accès aux équipements de pointe et des laboratoires spécialisés ».

Tout est indiqué pour valoriser la recherche et la rendre plus dynamique à travers l’insertion dans le monde économique et social. Pour sa part, le recteur de l’USTHB Djamel Eddine Aktretche a estimé que « ces accords visent à l’échange d’expertise et d’améliorer la visibilité à l’international à travers des projets à fort potentiel d’impact ».