Hier, le président Abdelmadjid Tebboune a présidé une réunion du Conseil des ministres, marquée par des décisions visant à soutenir les citoyens et dynamiser l’économie.

Parmi celles-ci, la fixation du prix des moutons importés pour l’Aïd al- Adha à 40 000 dinars, la réduction de l’âge de la retraite pour les enseignants et des réformes pour faciliter l’investissement.

Un Aïd accessible à tous

Face à la hausse des prix des moutons, le Conseil des ministres a approuvé la proposition du ministère de l’Agriculture de fixer le prix des animaux importés à 40 000 dinars. Cette mesure s’appuie sur l’importation d’un million de têtes de bétail, ordonnée par le président pour préserver le cheptel national et contrer la spéculation.

Une première embarcation avec 15 000 moutons a accosté au port d’Alger le 19 avril, suivie d’une autre attendue lundi avec 12 000 têtes en provenance de Roumanie. D’autres navires approvisionneront les ports de Skikda, Annaba, Jijel et Oran dans les jours à venir. Ce plan vise à garantir une offre abondante, avec des prix compétitifs par rapport aux moutons locaux (80 000-100 000 dinars). Des points de vente encadrés assureront une distribution équitable, permettant aux Algériens de célébrer l’Aïd sans grever leur budget.

Soutien aux enseignants

Le Conseil a également validé la réduction de l’âge de la retraite pour les enseignants des cycles primaire, moyen et secondaire, abaissé de trois ans (57 ans pour les hommes, 52 ans pour les femmes). Cette décision, saluée par les syndicats, s’accompagne de hausses salariales récentes et vise à reconnaître les efforts des éducateurs. Pour éviter une pénurie, le gouvernement forme des contractuels et a créé 12 000 postes en 2023.

Réformes économiques

Enfin, le président Tebboune a ordonné la création, d’ici un mois, d’un guichet unique pour l’investissement, libéré de la bureaucratie, et de deux entités pour gérer l’exportation et l’importation. Ces mesures visent à rendre l’économie plus agile et compétitive. En conclusion, en fixant le prix du mouton à 40 000 dinars et en soutenant les enseignants, l’Algérie conjugue tradition et progrès. La mise en oeuvre de ces réformes sera cruciale pour répondre aux attentes des citoyens.