L’enfant est souvent caractérisé d’adulte de demain et l’on oublie un peu vite qu’il est avant tout le citoyen d’aujourd’hui, sujet de droit faisant partie intégrante d’une famille, d’une communauté, d’une nation…

Il est à même de l’initier à participer aux affaires de la cité, à apporter par le partage de son point de vue, de ses préoccupations et de ses idées. Bien entendu, cette participation n’est pas à envisager à l’identique de celles des adultes, elle doit se faire en tenant compte de l’enfant, de son profil, de son âge, de son niveau de compréhension et adopter des outils et des espaces adaptés pour s’assurer de son bien-être en tout temps. Un appel, à remettre, dans une place de choix, dans le cadre d’une éducation à la citoyenneté accomplie et aboutie. Autrement dit : Faire de l’enfant le citoyen de demain est le meilleur remède d’une Algérie qui avance !

C’est dans ce sens que le ministre de l’Education nationale, Mohamed Seghir Saadaoui, a invité la famille de l’éducation à investir sur le jeune enfant afin de garantir le futur du pays. M. Sadaoui s’est engagé, dans ce sens, à soutenir et d’accompagner chaque élève ayant des idées de créativité à vouloir développer. Et ce, tout en mettant à sa disposition tous les moyens, à travers la mise en place de mécanismes appropriés pour que l’élève porteur d’idées s’épanouisse. Et pour stimuler, encourager et favoriser l’innovation et la créativité chez les élèves, le ministre de l’Education nationale a annoncé la création du Prix de l’innovation scolaire qui sera décerné annuellement à l’occasion de la Journée nationale du Savoir.

Selon le ministre, des représentants du secteur de l’Éducation vont ainsi aller dans chaque école et dans chaque classe pour détecter des idées et stimuler le sens de la créativité chez les élèves. Ce projet de créer un Prix de l’innovation scolaire est totalement conforme aux directives et orientations du Président de la République visant à créer une école qui croit en la compétence et qui ouvre aux élèves les perspectives de créativité et d’ « excellence ». Avec le but, dira le ministre, de former au sein des écoles un individu positif capable de construire la nation et de développer le pays.