L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré que le blocus imposé par les autorités de l’occupation sionistes à la bande de Ghaza depuis environ 7 semaines, «est le plus sévère» depuis le début de l’agression génocidaire le 7 octobre 2023. C’est ce qui ressort d’un rapport publié vendredi par l’agence onusienne, concernant la situation actuelle dans la bande de Ghaza, ravagée par une agression barbare depuis plus d’un an et demi.
L’UNRWA a indiqué, dans son rapport, que «420 000 citoyens palestiniens ont été à nouveau déplacés dans la bande de Ghaza depuis le 18 mars», date de la rupture du cessez-le-feu par l’occupant sioniste et la reprise de son agression contre l’enclave. L’agence a confirmé que le manque d’aide humanitaire entrant à Ghaza et le blocus en cours imposé par l’occupant sioniste depuis près de sept semaines «sont plus graves que la période initiale suivant le 7 octobre 2023». Et, «en raison du blocus, les fournitures humanitaires vitales à Ghaza, notamment la nourriture, le carburant, l’aide médicale et les vaccins pour enfants, s’épuisent rapidement», a-t-elle déploré. Les appels à faire pression sur l’entité sioniste pour qu’elle débloque l’aide humanitaire ne cessent de se multiplier, mais les autorités de l’occupation continuent de faire la sourde oreille en maintenant le blocus injuste à Ghaza.