L’Algérie renforce de plus en plus sa position dans l’investissement en Afrique. Des pays du Sahel, l’Afrique australe et de l’Est ont invité l’Algérie à développer des projets de partenariats dans les domaines de l’énergie, l’industrie et le transport.
La dernière actualité est celle de la visite d’une délégation du ministère de l’Energie en Ethiopie où il a été conclu de signer un partenariat dans le domaine de l’électricité avec l’expérience de sonelgaz. Le même intérêt est exprimé par l’Ouganda et la Guinée à travers des mémorandums qui seront signés prochainement.
L’Algérie va opérer un changement de sa stratégie pour renforcer les investissements dans le cadre de la zone africaine du libre-échange Zlecaf. Un vaste marché où l’Algérie compte investir les créneaux de transport aérien, la distribution, la logistique financière et les industries manufacturières.
Pour les autorités en charge de ce dossier, les échanges ne vont pas se limiter à des transactions mais à créer une consolidation pour investir le marché africain représentant 3 à 4 trillions de dollars. Pour une approche plus pragmatique, l’Algérie va organiser septembre prochain la foire commerciale inter africaine sous les auspices de la Caci dont les démarches vont aboutir à plus d’échanges commerciaux dans le secteur des services et de la finance.
Le but est de réaliser des échanges équivalents à 40 milliards de dollars durant ce salon. Dans l’axe du transport aérien, l’Algérie compte dynamiser le secteur dans le cadre de nouvelles lignes comme celles qui relie déjà Addis Abeba en Ethiopie et en Afrique du sud. D’autres lignes sont envisagées pour des destinations comme le Mozambique et l’Angola. Outre le transport, c’est le développement bancaire qui est à promouvoir rappelant que l’Algérie a créé depuis un an deux banques au Sénégal et en Mauritanie.
D’autres succursales sont prévues bientôt afin de s’assurer une redynamisation de l’investissement. L’Algérie qui dispose d’une palette de 300 produits dont le taux d’intégration est de 40%, peut obtenir des exonérations douanières et fiscales à travers la zone de libre-échange africaine. Il est attendu également de mettre sur pied un axe de coopération spécial pour l’Afrique du Sud dans différents domaines et notamment par le renforcement de la coopération dans le domaine minier et celui des activités de produits dérivés. Le patronat algérien va explorer de nouvelles pistes d’investissement dans les filières de construction, développement financier avec un accent qui sera mis en particulier sur l’e-paiement.