L’appel lancé par le parti du FLN pour la candidature du président de la République,Abdelmadjid Tebboune, à la prochaine élection présidentielle programmée pour le 7 septembre prochain vient incontestablement renforcer le camp politique des partisans de ceux qui voudraient voir le chef de l’Etat briguer un second mandat alors que le concerné n’a pas encore de ses intentions.

Le FLN rejoint ainsi le RND qui a formulé la même demande il y’a quelques semaines ainsi que le mouvement El Bina qui, lui, n’a pas fait dans la demi-mesure puisqu’il a clairement indiqué que le Président Tebboune est son candidat pour le prochain rendez –vous électoral. Ce trois partis politiques ne sont pas les seuls à avoir plaidé pour ce choix. D’autres partis, de moindre calibre il est vrai, en ont fait de même. L’ex parti unique a donc tranché dans le vif. Un choix qui est loin d’être une surprise puisqu’il était en toute logique dans l’air du temps. C’est le comité central(CC) du parti du FLN qui a, lors de sa derrière session tenue ce weekend dernier qui a pris cette décision. Le Secrétaire général du FLN, Abdelkrim Benmbarek a appelé, au nom des membres du CC et de tous les militants du parti, le président de la République à "se présenter à l’élection présidentielle du 7 septembre, en reconnaissance du mérite et de la sagesse de ses choix, et des acquis importants réalisés par l’Algérie sous sa direction clairvoyante et dans la cadre de la poursuite du processus de réforme, d’édification et de développement". Il a ajouté, dans ce sens, que le nouveau mandat présidentiel constitue "la revendication de notre parti et la demande des citoyens dans les quatre coins de l’Algérie pour consolider la stabilité et poursuivre la marche", soulignant que "cet appel sincère est un gage de loyauté envers le président de la République qui a pris des engagements devant le peuple et les a honorés. C’est pourquoi, nous l’appelons aujourd’hui à poursuivre le processus d’édification de l’Algérie nouvelle à laquelle aspire le peuple." Le même responsable a indiqué que ce choix du FLN "est dicté par le résultat du travail accompli par le président de la République depuis décembre 2019 dans tous les domaines", soulignant que l’Algérie "a réussi, grâce à ses choix rationnels, à retrouver sa stabilité à la lumière d’un contexte régional et international de plus en plus complexe et alambiqué."