À l’approche des examens, les compteurs s’affolent, témoignant des derniers coups de collier pour clore l’année en beauté,
mais aussi des espoirs légitimes fondés sur les résultats qui viendront sanctionne logiquement les efforts consentis au niveau de chaque secteur. Pour ce, les pouvoirs publics s’emploient à réunir tous les moyens nécessaires au bon déroulement des examens de fin d’année: mobilisation des ressources humaines, mise en place de la logistique et programmation des centres d’examen et de correction et surtout le planning adéquat concernant les programmes scolaires. Donc, l’heure de vérité est pour très bientôt, précisément demain pour les candidats au Bem et une semaine après pour ceux du Bac. Il faut dire aussi que du côté du département d’Abdelhakim Belabed, toutes les dispositions ont été prises pourassurer le bon déroulement de ces examens. Outre les moyens logistiques et pédagogiques, une démarche de sécurisation est mise en place pour éviter de tomber dans la même situation des années précédentes qui a terni l’image de l’école algérienne. La crédibilité oblige et la sérénité s’impose ! En effet, tous les secteurs sont sur le qui-vive. C’est le cas de la justice, par le biais de la cour d’Alger qui a organisé une journée d’étude sous le thème :
« La criminalisation des actes de fraude aux examens scolaires », durant laquelle les intervenants ont mis l’accent sur l’impératif utilisation des nouvelles technologies pour endiguer le phénomène de la triche lors des prochains examens de fin de cycle. Dans ce cadre, le représentant du Pôle pénal de lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC), Ishak Derradj a affirmé que "cette juridiction a pris des mesures préventives et procédurales reposant sur des technologies de pointe pour lutter contre le phénomène de la triche, avant et pendant les examens de fin de cycle.