La scène politique nationale rompt avec la léthargie qui l’a caractérisé ces derniers mois. Elle s’anime en effet de plus en plus avec la montée aucréneau des acteurs politiques.
Des partis politiques ont ainsiorganisés leurs congrès comme c’est le cas , notamment, de trois paris islamises en l’occurrence le MSP, le mouvement El Bina et le mouvement Enahda . Dans la foulée de ce réveil des initiatives politiques sont lancées comme cela a été le cas du mouvement El Bina. Son leader, Abdelakader Bengrina , réélu pour un nouveau mandat de cinq ans, a invité les partis politiques et le mouvement associatif à la création d’un marge front interne et des réunions sont d’ores et déjà organisées à cette fin. Un autre parti vient d’emboiter le pas au mouvement En Bina. Il s’agit en effet du FFS. Le plus vieux parti de l’opposition a invité l’ensemble des partis à des consultations en vue d’un « Pacte historique pour le parachèvement du projet national.»
L’annonce a été faite ce week end par le Premier secrétaire national Youcef Aouchiche lors de la tenue d’une session du Conseil national du parti. Les contours de cette nouvelle initiative n’ont pas été précisés. Ils le seront bientôt puisque, selon Aouichiche, cette initiative sera bientôt lancée en direction de la classe politique. Mais l’onsait d’ores et déjà, comme il l’a bien indiqué dans son discours devant les membres de la plus haute instance du pari entre deux congrès, que cette initiative politique « se veut sans exclusive et audelà des clivages idéologiques ». « à maintes reprises, nous avons alerté les détenteurs du pouvoir sur les risques d’une gestion unilatérale des affaires de la Nation. Dans un contexte mondial et régional instable et dangereux, dans lequel les foyers de tensions et de guerre se multiplient, le FFS a toujours plaidé pour la construction d’un consensus national comme unique voie permettant de protéger notre pays, pérenniser l’état national et gagner la bataille du développement » a souligné l’orateur. Qualifiant son parti de principale force d’opposition,
Youcef Aouichiche dira qu’il a ,de ce fait, « continuellement pris ses responsabilités lorsque les circonstances l’exigeaient pour proposer des issues politiques globales et démocratiques à la crise. Ces propositions, notamment la conférence nationale de reconstruction du consensus national, n’avaient alors pas reçu un écho favorable auprès des cercles dirigeants de l’époque qui ont fait le choix irresponsable d’ignorer toute initiative politique susceptible de créer les conditions d’un vrai changement et de prémunir le pays contre les risques de fractures et d’implosion ».