L’heure de vérité a sonné pour 700.000 lycéens, dont 13.000 candidats libres, au Baccalauréat dont les épreuves débuteront aujourd’hui à travers 2.500 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire national.
Ace titre, il convient de souligner qu’après deux années successives en pleine pandémie, l’examen du baccalauréat, qui s’étalera sur cinq jours, est prévu dans un contexte de reflux de la pandémie du Covid-19, mais avec les mêmes mesures de prévention sanitaire reconduites par le ministère de l’Éducation nationale. En effet, les autorités publiques ont insisté sur la mise en place de mesures préventives et sanitaires afin d’éviter tout risque de contamination résiduelle au niveau des centres d’examen durant le déroulement des épreuves. Dans un autre cadre, comme assuré récemment par la tutelle, toutes les dispositions ont té prises pour que ce rendez-vous soit une réussite totale. Sur le plan organisationnel, tous les moyens humains et matériels nécessaires au bon déroulement ont été mobilisés. Concernant la sécurité et surtout la crédibilité de cet examen qui, jadis, a fait couler beaucoup d’encre, lors des précédentes éditions, la tutelle se veut ferme, promettant de garantir le principe de l’égalité des chances entre les candidats.
La rigueur donc rien que la rigueur, le ministère reste intraitable sur cette question car il y va de la crédibilité des examens et par là même la crédibilité de l’État. Pour ce, l’examen le plus attendu et le plus craint du cursus scolaire bénéficie de mesures sécuritaires draconiennes. En effet, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour lutter contre la triche, mettan en garde par des poursuites judiciaires qui toucheront les tricheurs. A noter aussi, dans le même sillage, qu’outre le personnel du secteur de l’Éducation, il en est de même pour les éléments des différents corps de sécurité. Un travail de coordination avec le ministère de l’Éducation nationale est mis en place dont les dispositifs opérationnels, fixes et mobiles, pour la réussite de cette opération inscrite dans le cadre de la sécurisation des examens. Dans ce même souci, la Protection civile a, pour sa part, mis en place un dispositif spécial, dont la mission est de prendre en charge l’ensemble des préoccupations liées à la sécurité des élèves et du personnel d’encadrement. Pour rappel, le taux de réussite à l’examen du bac de l’année dernière avait atteint 61,17 % au niveau national.