L’année 2021, qui vient de s’achever, a été sans conteste celle de la poursuite de l’édification du processus politique entamé déjà en 2019.
Pour 2022 ce sera, prédisent les analystes, l’année où le cap sera mis sur l’économie avec certainement la mise en place des reformes nécessaires pour relancer la machine économique et booster la croissance. Avec la tenue des élections législatives anticipées du 12 juin dernier et des élections locales anticipées du 27 novembre il est incontestable que l’année 2021 a été celle de l’accomplissement de la "refondation" politique telle qu’initiée par le nouveau régime. Entamée avec l’élection présidentielle du 12 décembre 2019 puis le référendum constitutionnelle du 1er novembre 2020 et, enfin, les élections législatives et locales de 2021,
ce processus politique a permis, comme voulu par ses initiateurs, de construire un nouvel édifice politique suite à l’effondrement de l’ancien régime sous les coups de boutoir du Hirak populaire du 22 février 2019. Maintenant la priorité pour les tenants du pouvoir sera consacrée à la relance de l’économie. D’ailleurs cela ressort clairement et sans ambages dans les voeux de bonne année adressés par les plus hauts responsables du pays au peuple algérien. En effet, que ce soit le président de la République, Abdelamdjid Tebboune, le Premier ministre, Aïmene Benabderahmane, ou d’autres personnalités, à l’exemple du président de l’APN, le leitmotiv a été le même : l’année 2022 sera celle de la relance économique. Un vaste chantier qui est loin d’être une simple sinécure tant les défis sont colossaux pour doter le pays d’une économie forte dans un contexte marqué par de multiples difficultés. "J’ai eu à affirmer lors de précédentes occasions que l’année 2022 sera celle du décollage économique dans une Algérie nouvelle qui recourt à ses capacités, ouverte à la coopération avec tous les partenaires su la base des intérêts communs et attachée à s’acquitter de son rôle à garantir la sécurité et la stabilité de la région" a indiqué le Président Tebboune dans son message de voeux au peuple algérien à l’occasion de la nouvelle année.
"Le décollage économique" voila la feuille de route tracée par le Président au gouvernement qui doit ainsi s’employer à réunir toutes les conditions à même de permettre d’atteindre cet objectif. Aïmene Benabderahmane, le Premier ministre, semble très conscient du défi à relever. "Je vous souhaite une bonne année, en espérant que cette année puisse apporter aux Algériens, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, sécurité et prospérité. Nous nous armons de volonté afin de relever les défis du décollage économique et nous comptons sur l’adhésion de tous les enfants du pays et sur la conjugaison de leurs efforts", a écrit le Premier ministre dans son message de voeux publié sur son compte Twitter .Comme pour confirmer qu’il est en parfaite symbiose avec le Président Tebboune il évoque les défis du décollage économique. Un "décolage" qui nécessite, il va sans dire, maints préalables. Il est en effet conditionné par la mise en place des reformes structurelles indispensables à la relance de la croissance économique telle que souhaitée de tous eurs voeux par les hautes autorités du pays.