Le film Douleur et gloire de Pedro Almodovar a raflé, dimanche, sept prix Goya, les plus hautes récompenses du cinéma espagnol, dont celles du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario.
Le film Douleur et gloire de Pedro Almodovar a raflé, dimanche, sept prix Goya, les plus hautes récompenses du cinéma espagnol, dont celles du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario. Antonio Banderas, qui tient le rôle principal dans ce film largement autobiographique a, quant à lui, reçu le prix du meilleur acteur. Douleur et gloire, inspiré de l’enfance et de la jeunesse d’Almodovar, est nominé pour l’Oscar du meilleur film international qui devra être attribué le 9 février prochain. Douleur et gloire a aussi reçu les Goya du meilleur second rôle féminin (pour Julieta Serrano), du meilleur montage et de la meilleure musique originale.
Nominé neuf fois au Goya du meilleur réalisateur, Almodovar n’avait reçu cette distinction qu’à deux autres reprises dans sa carrière : en 1999 pour Tout sur ma mère et en 2006 pour Volver. Parmi les autres prix décernés samedi soir, Belén Cuesta a reçu le Goya de la meilleure actrice pour son rôle dans La trinchera infinita (La tranchée infinie) des réalisateurs basques Jon Garao,Aitor Arregi et José Mari Goenaga. Elle s’est imposée notamment face à Penelope Cruz, nominée pour son rôle dans le film d’Almodovar. Le Goya du meilleur film européen est revenu, quant à lui, au film Les Misérables du Français Ladj Ly. Les prix Goya sont des récompenses de cinéma décernées chaque année depuis 1987 par l’Académie espagnole du cinéma.