La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a lancé, dimanche à partir du centre culturel Matoub-Lounes de Aïn El-Hammam, (une soixantaine de kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou) la première édition du concours Aqlam biladi (plumes de mon pays).
Cette compétition littéraire en milieu scolaire vise à encourager la lecture et l’écriture créatives parmi les élèves des trois cycles primaire, moyen et secondaire, a indiqué la ministre qui a expliqué que le choix de cette ville, perchée sur les hauteurs enneigées du Djurdjura, est une reconnaissance aux "bons résultats" enregistrés par cette localité dans le projet lecture/plaisir lancé par son ministère.
Mme Benghabrit a rappelé que ce concours, organisé par son département avec la participation de l’Office national des publications scolaires, le ministère de la Culture, le Haut-Commissariat à l’amazighité et le Haut conseil de la langue arabe, mettra en compétition les élèves des établissements des wilayas déjà engagés dans les projets lecture/ plaisir et théâtre, à savoir Laghouat, Constantine et Béjaïa, ainsi que les 300 écoles primaires, CEM et lycées associés à l’Unesco.
Cette compétition intellectuelle a pour but essentiellement l’encouragement de la lecture des oeuvres relatives au patrimoine littéraire national dans toutes les langues, de faire découvrir des talents d’écriture et développer des capacités d’écriture créatives chez les élèves. Aqlam biladi, abrégé en Aqbil, vise également à exploiter de manière optimale le "fonds littéraire algérien et à ancrer l’imaginaire littéraire algérien dès l’école", a-t-elle précisé. Les résultats seront annoncés le 5 juillet (double fête de la Jeunesse et de l’Indépendance) et les 10 lauréats de ce concours seront récompensés le 1er novembre prochain, lors d’une journée "portes ouvertes" sur le secteur de l’éducation, qui sera organisée en marge de la 23e édition du Salon international du livre d’Alger (Sila 2018),
a indiqué Mme Benghebrit, avant de rappeler que son département oeuvre à améliorer les performances de l’Ecole algérienne en proposant des alternatives pédagogiques et didactiques innovantes. "Notre objectif est que les activités périscolaires travaillent la maîtrise des langages fondamentaux en encourageant l’élève à lire et à communiquer à travers, entre autres, le théâtre et la participation à des opérations de jumelage", avait-elle souligné, samedi, lors de son discours devant les cadres de son secteur.