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Edition du 25 Août 2016



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Le printemps gris de Beni-Barbar
Un premier roman du journaliste Samir Bouzidi
25 Août 2016

Samir Bouzidi est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en biologie et d’un DEUA en anglais. Il a été correspondant des journaux El Watan, le Quotidien d’Oran et le Jeune Indépendant etl est actuellement directeur du journal Le Quotidien de Constantine paraissant à l’est du pays.

Le roman Le printemps gris de Beni-Barber est la première oeuvre romancière du journalisteécrivain Samir Bouzidi. L’ouvrage vient de paraître aux éditions Edilivre. Le roman retrace, en 84 pages, les péripéties bouleversantes de la petite Dhaouia, un petit ange qui a superbement influencé son grand-père. Une lumière dans un monde d’illuminés !

Dhaouia, est juste un bout de femme téméraire qui bouleversa Beni-Barbar, un hameau significativement traversé par la lourdeur de l’héritage d’un conservatisme hérissé. Quelque part dans les Aurès, dans l’Algérie profonde, une petite fille iconoclaste, "une Kahina en plus jeune", ferraillant contre l’obscurantisme et son corollaire, le terrorisme. Son père a été sauvagement assassiné par les terroristes et sa mère a perdu sa trace.

C’est le maire du village qui finira par l’adopter et elle se dressera contre lui, contre sa gestion et son addiction aux affairistes. Elle subira les foudres de ces derniers. Et l’irréparable survint. Le corps frêle sans vie d’une fillette gisant sur le sol. Dhaouia meurt, étranglée par ses ravisseurs. Un crime d’une abomination inouïe !

L’histoire tragique de Dhaouia qui a bouleversé les Aurès ! Un crime abominable, un drame qui fera dire à un de ses proches que "dans un autre monde, elle aurait été notre lumière, notre guide et elle nous aurait tracé la voie de la tolérance et de l’acceptation d’autrui". Elle était si jeune mais si mûre.

Le tout Beni-Barber rendait un hommage appuyé à la petite Dhaouia. L’écrivain a indiqué à l’APS qu’à travers cet ouvrage, il a tenu à "rendre hommage au combat de la femme" dans la société algérienne au paroxysme du terrorisme ravageur.

"Un combat de longue date qui a permis à de milliers d’entre elles de se frayer, par le truchement de labeur et d’études poussées, une place de choix en investissant tous les secteurs et ce au terme de sacrifices colossaux", a-t-il soutenu.

Natif de Sedrata, Souk- Ahras, Samir Bouzidi est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en biologie et d’un DEUA en anglais. Il a été correspondant des journaux El Watan, Le Quotidien d’Oran et le Jeune Indépendant. Il est actuellement directeur du journal Le Quotidien de Constantine paraissant à l’est du pays.


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