Avec « Amours, larcins et autres complications », le réalisateur palestinien Muyad Alayan signe une comédie atypique. Évidemment, il n’aurait pas dû voler cette voiture israélienne, Mousa. Il s’en aperçoit rapidement quand, après l’avoir conduite dans l’endroit désert où il entend cacher son larcin, il découvre dans le coffre un soldat de Tsahal entravé…
Et le voilà, alors même qu’il était sur le point de s’acheter un visa pour quitter la région, obligé de fuir la police de l’État hébreu et les miliciens palestiniens à la recherche de celui qu’ils ont enlevé. Un polar ? Non. Une sorte de tragicomédie atypique qui ne craint pas de lorgner vers le burlesque et l’absurde. Et dont l’antihéros est un délinquant sans envergure et sans cruauté qui rêve simplement de changer de vie. Un film original dans l’univers du cinéma palestinien.