La sélection nationale de football ralliera aujourd’hui la capitale du Burkina-Faso, Ouagadougou, sur un vol spécial, dans la perspective de disputer le match aller du tour des barrages qualificatifs de la Coupe du monde 2014 au Brésil.
Les Verts ont clôturé, hier, leur mini-stage au Centre technique de Sidi Moussa après quatre jours de préparation intense. Les coéquipiers de Soudani se déplaceront aujourd’hui à Ouagadougou pour affronter ce samedi le Burkina-Faso dans un match qui s’annonce palpitant.
Les Algériens ont repris le chemin des entraînements dans la soirée de dimanche passé. Ils se sont donc entraînés à quatre reprises sur la nouvelle pelouse du Centre de Sidi Moussa. Ils étaient 26 joueurs à entamer le stage de préparation en prévision de cette sortie délicate sur les terres burkinabés. Pour la journée d’hier, une seule séance a été programmée par le coach Vahid Halilhodzic. Cette séance a été consacrée au volet technique.
En visionnant quelques matches disputés par cet adversaire, le premier responsable à la barre technique des Verts, Vahid Halilhodzic, a exigé une certaine méfiance à ses poulains. Cet entraîneur, qui a préféré garder le silence en évitant tout contact avec les médias, sait pertinemment que sa mission ne sera pas facile cette fois-ci.
Il a bien supervisé l’adversaire au cours de cette semaine de préparation, le sélectionneur national doit trouver la bonne formule qui lui permettra de revenir au moins avec un match nul. Le coach bosnien est, en effet, conscient que son prochain adversaire n’est autre que le finaliste de la précédente édition du Championnat d’Afrique, et qui a réalisé de bons résultats lors des éliminatoires du Mondial brésilien. « Certes, nous avons évité des équipes comme le Sénégal, le Cameroun et surtout l’Egypte, mais il ne faut pas s’enflammer.
Ça sera du 50/50. Nous aurons besoin de beaucoup de sérieux et surtout être vigilants sur les deux confrontations », avait déclaré l’entraîneur Halilhodzic. N’empêche, le premier responsable à la barre technique des Verts reste optimiste : « Ce dernier tour des éliminatoires se joue sur deux manches qu’il faut préparer comme il se doit. Il faut être prêt sur les deux matchs.
Maintenant, nous sommes sur la ligne droite et il ne faut pas lâcher cette dernière chance, car ne pas aller au Brésil serait vraiment une grosse déception pour tous le monde », a-t-il dit. Pour ce qui concerne l’historique des confrontations entre les deux sélections, les Verts et les Etalons se sont croisés à huit reprises, durant lesquelles l’avantage est revenu aux premiers nommés à quatre reprises,
contre deux pour les seconds, et deux nuls. Mais le match de ce samedi sera une toute autre paire de manches car à ce niveau de compétition, les choses s’annoncent vraiment délicates.
A noter enfin que c’est l’arbitre zambien Janny Sikazwe qui officiera cette rencontre Burkina-Faso-Algérie, prévue ce samedi à partir de 17h00 au stade 14-Août à Ouagadougou.