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Edition du 18 Octobre 2012



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4e édition du Festival international du théâtre de Bejaia
« Théâtre révolutionnaire, théâtre d’engagement »
18 Octobre 2012

« Le théâtre c’est de la magie... ces légendes et ces mythes, sources intarissables du génie créateur ont laissé une trace profonde dans la psychologie individuelle et collective », déclare le directeur du théâtre Abdelmalek- Bouguermouh de Béjaïa, Omar Fatmouche. Une déclaration qui donne les couleurs de la prochaine édition du Festival international de Béjaïa qui se tiendra dans la capitale des Hammadites du 29 octobre au 5 novembre avec la participation de plusieurs pays.




Ainsi cette édition tant attendue dans cette ville où les Bougiottes sont des férus du 4e art, le commissaire du Festival international du théâtre de Béjaïa, M. Fatmouche annonce que d’ores et déjà 17 pays étrangers ont confirmé leur participation a cette 4e édition et il n’est pas encore exclu de voir la venue d’autres troupes étrangères.Une participation qui donne de plus en plus une couleur internationale à cette manifestation et qui permettra à la ville de Béjaïa de confirmer son statut de région touristique du pays.
En marge de la présentation des pièces de théâtre, les participants auront l’opportunité d’être en contact avec d’autres genres à l’instar du conte, de la danse et la variété. Sans omettre de laisser une large place à la réflexion et aux ateliers de formations dans divers domaines ayant un lien direct avec la dramaturgie.
Il est à noter également que d’autres régions de Béjaïa pourront bénéficier des moments festives de cette manifestation dont Amizour, Tazmalt et Akbou, ainsi que d’autres grandes agglomérations du pays, notamment Alger, Batna et Tizi-Ouzou. Des villes dont la population locale pourra apprécier plusieurs spectacles qui y sont d’ores et déjà programmés dans chacune de ces villes.
La particularité de cette nouvelle édition, d’après le commissaire du festival, est de donner la parole et l’espace à d’autres formes d’expressions théâtrales à l’instar de la redécouverte du théâtre en territoire sahraoui occupé, l’expression théâtrale des non-voyants et les spectacles d’Algériens établis à l’étranger et qui développent une vision particulière de leur pays sont de ceux-là. Et ce, outre les spectacles de rue, prévus à foison durant toute une semaine.
Par ailleurs dans le même élan de passion et d’engagement pour la réussite de cette manifestation, le commissaire annonce qu’il y aura pas moins de 24 représentations quotidiennes dans divers espaces et ce dans l’objectif de donner leur chance au plus grand nombre de passionnés possible d’être au rendez-vous. Il y aura ainsi le théâtre conventionnel, le théâtre de rue, le conte et la danse, ponctués par de grands moments de démonstrations artistiques à l’ouverture et à la clôture.
Le thème générique choisi pour cette 4e édition est en relation directe avec le 50e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie « Théâtre révolutionnaire, théâtre d’engagement ». Pour rester en harmonie avec ce thème et avec la célébration du cinquantenaire plusieurs hommages seront rendus aux différents membres de la troupe artistique du FLN historique. Le théâtre d’engagement sera de surcroît le thème essentiel des débats de cette édition. Mais les portes seront également ouvertes à d’autres thèmes à l’instar de mettre de la lumière sur la Roumanie durant les années de dictature d’avant 1989, de la Côte-D’ivoire, de la Palestine et du Burkina-Faso.
Le commissaire du festival avise que l’enrichissement des débats et des réflexions seront au rendez vous avec la participation d’éminentes personnalités, notamment Silvia Rigon (Italie), Heana Holtita (Roumanie), S.A Barry (Burkina-Faso) et Maria Kolk (Pays-Bas). Enfin, avec le déplacement de cette manifestation de la capitale vers Béjaïa, il est à noter que la vision et la politique des organisateurs a changé notamment avec l’ouverture du débat depuis la 3e édition vers la recherche de l’identité du théâtre algérien. « De ce point de vue nous considérons que le Festival international du théâtre vient de jeter un pavé dans la mare afin que cette réflexion sur l’identité authentique du théâtre algérien devienne un souci permanent pour les dramaturges, les chercheurs universitaires et les pratiquants du 4e art pour placer les premiers jalons du théâtre dont a rêvé Rachid Ksentini, Allalou, Kaki, Alloula et autres fondateurs du théâtre en Algérie», affirme Omar Fatmouche, commissaire du festival et directeur du TRB.

Par : Kahina Hammoudi

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