Le quatrième Salon de l’artisanat a été marqué par une "faible" affluence de visiteurs, ont déploré les exposants rencontrés samedi à la salle omnisports Saïd-Tazrout de la Nouvelle Ville de Tizi-Ouzou où se tient depuis mardi cette exposition.
Au cinquième jour de cette manifestation culturelle et commerciale, ouverte depuis mardi dernier par l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi-Ouzou, la salle où se tient le salon était quasiment déserte.
L’APW de Tizi-Ouzou, qui a constaté cette faible affluence, a apporté quelques changements au programme de ce salon, en annulant la sortie vers le barrage de Taksebt au profit des artisans, prévue pour vendredi, et en prolongeant d’une journée, soit jusqu’à dimanche, la durée du salon.
Ces mesures ont été prises dans la perspective de "permettre aux exposants d’avoir plus de temps pour vendre et dans l’espoir de voir les visiteurs affluer durant le week-end", indique-t-on à l’APW.
Toutefois, les visiteurs se font toujours attendre. Et des artisans, las d’attendre d’hypothétiques clients, ont déjà plié bagages, en témoignent leurs stands vides. Certains ont décidé de rentrer chez eux d’autres de rejoindre d’autres salons, dont celui qui se tient, depuis le 7 juin et jusqu’au mois de septembre prochain, au niveau du port de la ville côtière de Tigzirt ou celui de la wilaya de Béjaïa, informent d’autres exposants rencontrés sur place.
"Nous n’avons rien vendu depuis l’ouverture du salon, alors nous préférons rentrer chez nous, plutôt que de rester ici à ne rien faire avec cette canicule étouffante", ont indiqué deux bijoutiers d’Ath Yanni à l’APS, tout en s’affairant à emballer leur marchandise.
Un avis partagé par l’ensemble des artisans qui ont affirmé que la troisième édition du salon de l’artisanat était plus lucrative. "La précédente édition était de loin meilleure et nous avons vendu beaucoup de nos produits", ont affirmé des artisans.
Ils ont expliqué que "le choix de la date de cette quatrième édition, en pleine période de congé, de fêtes et à la veille du mois de Ramadhan, n’a pas été judicieux".
La chaleur régnant à l’intérieur de la salle de l’exposition, couverte d’une toiture en tôle et qui de surcroît n’est pas équipée de climatisation, fait fuir, par ailleurs, les rares visiteurs qui s’y aventurent. "On dirait qu’on est dans un hammam", se plaignent à cet égard, deux jeunes filles, pressées de quitter les lieux alors qu’elles venaient juste d’arriver.