Les prix de la pomme de terre sont en continuelle hausse à Boumerdès, malgré une hausse de la production hors saison, estimée à plus de 10.000 tonnes, a-t-on constaté au niveau des étals et marchés locaux.
Ainsi, à Khemis El-Khechna, réputée pourtant pour sa production de ce produit de large consommation, le kg de ce tubercule se négocie entre 40 et 45 DA au marché de gros des fruits et légumes, et entre 50 et 65 DA chez les marchands de détail.
La hausse des prix de ce féculent s’explique essentiellement par la "spéculation", selon la Direction des services agricoles et les associations professionnelles en rapport avec cette filière agricole.
"Les spéculateurs s’adonnent à leur pratique favorite à la faveur des pluies d’hiver qui entravent la récolte de pomme de terre, avec ce que cela entraîne comme restriction de l’offre sur le marché, synonyme, à l’évidence, de l’augmentation des prix dans des proportions inadmissibles", a estimé le DSA.
Ce responsable a indiqué, en ce sens, que "ce produit fait, actuellement, l’objet d’une grande rétention par des spéculateurs et autres intermédiaires, en vue d’en réguler le marché à leur guise", assurant que si cette hausse des prix persiste encore, il sera procédé, en début de semaine, à un "important déstockage de la pomme de terre, afin de rééquilibrer le marché et de stabiliser les prix ".
M’SILA
Insuffisances dans la protection contre
les inondations
Des "insuffisances" sont relevées dans les ouvrages conçus et réalisés pour préserver plusieurs villes de la wilaya de M’sila des inondations et doivent être "corrigées", a estimé mardi le wali, M. Abdallah Mansour.
Présidant une réunion consacrée au plan d’organisation des secours (ORSEC), le chef de l’exécutif local a ajouté que les ouvrages anti-inondations réalisés dans 17 villes de la wilaya, "s’ils ont effectivement permis de réduire les dégâts des inondations, ils nécessitent d’être renforcés pour mieux canaliser l’évacuation des eaux de pluies et ruissellement".
Le wali a rappelé que les crues ont occasionné la mort de 29 personnes en 2007 et fait 2 autres victimes en 2010 dans cette wilaya particulièrement exposée au phénomène des inondations.
Dans ce contexte, il a exhorté les responsables des communes et des différents secteurs à assurer l’entretien régulier de ces ouvrages et à densifier les actions de reboisement pour stopper le phénomène de l’érosion du sol.
De son côté, le directeur de la Protection civile a justement rappelé, au cours de cette réunion, que la wilaya de M’sila se distingue par l’importance de son réseau hydrographique et la faiblesse de son couvert végétal.
Il a aussi rappelé que 40 personnes au total ont été emportées par les crues entre 2006 et 2010.