’’Guerre d’Algérie, images et représentation’’, est l’intitulé adopté par le Forum des images à Paris pour commémorer le cinquantenaire de la guerre de Libération nationale à travers une filmographie exhaustive. Parmi les temps forts du programme retenu figure un dialogue entre l’historien français Benjamin Stora et l’Algérien Abdelmadjid Merdaci qui s’interrogeront ensemble sur le rôle des images dans la transmission de la mémoire et la construction des discours historiques, de part et d’autre de la Méditerranée.
D’autres historiens apporteront également leurs contributions en analysant les images et les représentations de la guerre de libération nationale et de ses acteurs. Des rencontres avec des cinéastes sont en outre retenues dans le cadre de projections-débats ainsi qu’une table ronde réunissant des écrivains, universitaires et chercheurs sur la mémoire et l’écriture de l’histoire. Des archives de la Télévision française et celles du ministère français de la Défense révélant des images officielle diffusées durant la guerre de Libération nationale, seront dévoilées au public. Un ciné-concert intitulé ’’Mémoires partagées’’ sera animé à cette occasion. Une exposition de photographies ’’Algérie’’ de l’Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD-France) représentant quelques 120.000 clichés se tiendra aussi à la faveur de cette commémoration. Elle révélera la vie des troupes coloniales en Algérie, ainsi que celle des civils, de même que les événements politiques qui ont émaillé l’occupation coloniale.
Musique à Constantine
Journées nationales de rap et de hip-hop
Des journées nationales de musique rap et hip-hop seront organisées au début du mois de février prochain à Constantine, a indiqué dimanche le directeur de la maison de la culture de cette ville, Rabah Aissou.
"Cette manifestation de chants, de musique et de démonstrations de rap hip-hop, réunira six troupes de jeunes artistes représentant les wilayas d’Alger, d’Oran, d’Annaba, de Béjaïa et de Constantine", a-t-il précisé. Les artistes se succéderont, trois jours durant, sur la scène de la grande salle polyvalente du palais de la culture Malek-Haddad, à la grande joie des amateurs de cet art qui a "trouvé un écho favorable chez les jeunes algériens qui y trouvent l’expression de leurs préoccupations", a estimé M. Aissou.
De son côté, le directeur de la Culture, Djamel Foughali, a souligné que l’institution dont il est responsable "fait de son mieux pour proposer un programme artistique diversifié, répondant à tous les goûts et à toutes les exigences".
Il a rappelé dans ce contexte l’organisation, tout au long de l’année, à Constantine, de nombreux festivals dédiés à l’andalou, au malouf, à l’inchad, aux chants Aïssaoua, en passant par le chaâbi, le jazz et le sraoui.