Ce cycle sera une belle opportunité pour les Algérois de découvrir les influences réciproques des deux pays en matière de culture cinématographique et le fort lien rapprochant ces deux pays voisins et qui possèdent en outre une histoire commune
Dans le cadre de son programme d‘échanges culturels en matière de 7e art, la Cinémathèque d‘Alger organise, en partenariat avec l‘institut Cervantès d‘Alger et l‘ambassade d‘Espagne, le cycle «Fantaisies orientales du cinéma espagnol». Cette manifestation a débuté hier et se poursuivra jusqu‘au jeudi 26 de ce mois. Ce cycle sera une belle opportunité pour les Algérois de découvrir les influences réciproques des deux pays en matière de culture cinématographique et le fort lien rapprochant ces deux pays voisins qui possèdent en outre une histoire commune. Hier lundi a donc débuté le cycle cinématographique espagnol avec un le film réalisé en 1939 La chanson d‘Aïcha du réalisateur Florian Roi en 1939.
Ce film est proposé en version arabe et sous-titré en castillan. Ce long métrage relate l‘histoire de deux cousins germains, Abslam et Hamed lesquels en s‘ouvrant aux idées modernes et progressistes ont finalement réussi à mettre fin à des querelles qui ont séparé, pendant des années, les deux familles. Dans un café, Hamed présente à son cousin Abslam la jeune danseuse Aïcha. Abslam tombe sous le charme de la jeune daanseuse, au point d‘oublier ses obligations au sein du gouvernement, il lui propose le mariage, mais Aïcha ne peut accepter car elle est toujours amoureuse de Hamed… La soirée qui a débuté à 16h30 a vu une présentation du cycle cinématographique espagnol par la directrice de l‘Institut Cervantès. Raquel Romero. Le programme des journées de ce cycle, dont chaque représentation est programmée à partir de 19h, est composé en effet de quatre long-métrages. Le film intitulé Les amants du désert, réalisé en 1957 par quatre cinéastes, à savoir Gosffredo Alessandrini, Fernando Cerchio, Gianni Vernuccio et Léon Klimovsky.
Le deuxième film est proprement inspiré d‘une tragédie arabe sous le titre L‘esclave du Paradis du réalisateur José Maria Elorrieta, produit en 1968, sera également proposé lors de ce cycle. La trame du film est inspirée des Mille et Une Nuits, il nous transporte vers une époque indéfinie dans l‘une des grandes villes de l‘empire arabe en Espagne. L‘aventure du film commence lorsque le fils du grand vizir, Omar, apprend que son père a été écarté du pouvoir, il fait tout pour tenter de le reconquérir.
Au cours de la dernière journée, soit le jeudi à partir de 19h, il est prévu la projection de deux épisodes (premier et huitième) de la série télévisée Requiem à Grenade qui a été proposé en 1991 par le réalisateur Vicente Escriva. Par ailleurs, la Cinémathèque prévoit prochainement, deux cycles cinématographiques : «Cortos sobre El Mapa» du 19 au 23 février, alors que du 24 au 27 du mois de mars, il sera proposé le programme «Ciné Femenino» en présence de l‘une des réalisatrices.
Les cinéphiles algérois auront ainsi l‘heur et l‘occasion de découvrir des films, certes espagnols, mais largement inspirés de la présence arabe en Andalousie laquelle n‘a pas manqué de laisser une empreinte indéniable et toujours présente. C‘est un peu notre histoire que l‘on retrouve dans ce cycle et il est certain que cette occasion ne manquera pas d‘être saisie pour se retremper dans ce que l‘on peut appeler l‘âge d‘or de l‘empire arabe.