Le Midi Libre - entretien - «Les médicaments disponibles la situation maîtrisée»
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Edition du 14 Décembre 2011



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Docteur Sofiane Alihalassa* au Midi Libre :
«Les médicaments disponibles la situation maîtrisée»
14 Décembre 2011

La crise du médicament connue par notre pays, en l’occurrence ceux relatifs au traitement anti-tuberculose semble être surmonté. Le docteur Sofiane Alihalassa, nous en parle. Il assure, en outre, que les médicaments contre cette maladie sont gratuits.

Midi Libre : Docteur Alihalassa vous passez des commandes auprès du ministère de la Santé, et vous approvisionnez aussi tout le pays en médicaments contre la tuberculose, est-ce qu’il y a une rupture en ce moment ?
Sofiane Alihalassa : D’abord ce qu’il faut savoir c’est que le traitement est gratuit, donc assuré par l’Etat. Mais effectivement, par moments on rencontre quelques perturbations qui sont dus à un problème au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) en raison de la lourdeur du code des marchés public et du crédit documentaire.

Qu’en est-il pour le moment ?
Pour le moment ce déficit est levé car la plupart des structures ont des stocks de sécurité. Il y a une dizaine d’années nous avons effectivement connu une pénurie grave du traitement contre la tuberculose. Cela était lié à la démarche économique du pays et modification du système de régulation des produits pharmaceutiques.

Peut-on connaître le nombre des malades atteints de cette maladie ?
21. 800cas sont enregistrés en Algérie.
Il y a eu une légère augmentation, entre 1995 et 2005 et depuis 2005 la courbe s’est infléchie. Comme l’explique le professeur Zidouni, il faut toujours rapporter le nombre de malades par rapport à la population qui elle est en augmentation. Ce qui est rassurant, c’est qu’on arrive à maîtriser la situation. Ce qu’il faut savoir aussi, pour la forme pulmonaire de la tuberculose qui est très contagieuse, on est en train de tarir les sources d’infections, et on a de moins en moins de cas de contagion.

Y a-t-il des régions où la maladie est plus importante ?
Oui en effet, au Nord par exemple à cause de la densité humaine et de la pauvreté, la maladie est plus importante et il y en a moins dans l’est du pays et à l’Ouest. Cela est lié, d’une part, à l’état des structures des établissements de santé et à leurs fonctionnements, et d’autre part au mode d’occupation du sol et au revenu des habitants qui sont plus pauvres. Mais il n’en demeure pas moins que la situation est maîtrisée.
O. A. A.
*Docteur en médecine, chargé du programme
de lutte contre la tuberculose

Par : Ourida Ait Ali

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