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Batna, 1re rencontre des écoles des beaux-arts |
Plusieurs ateliers au menu |
20 Novembre 2011 |
Plusieurs ateliers ont été animés au cours de la 11e rencontre des écoles d’art de la Méditerranée qui se tient à Batna permettant des échanges très fructueux entre les participants et mettant en valeur la beauté picturale et quelquefois spirituelle des arts plastiques. De l’avis unanime des membres des 12 délégations présentes, cette rencontre a en effet constitué un excelle interculturels. Les ateliers ont permis aux étudiants et aux enseignants participants de faire valoir leurs talents, chacun selon la technique qu’il a choisie.
Pour Müge Burcu, enseignante à la faculté des beaux-arts de l’université Hacettepe d’Ankara (Turquie), "le plus intéressant dans cette édition est l’engouement des étudiants algériens pour l’ensemble des ateliers et l’intérêt qu’ils manifestent pour les moindres détails". ’’J’ai décelé chez eux une grande passion pour les arts et mon bref contact avec eux m’autorise à affirmer qu’ils ont de réels talents et un esprit ouvert qui leur permettront de progresser rapidement’’, a-t-elle ajouté.
Müge Burcu assure également qu’il existe des similitudes entre artistes turques et algériens, même si, précise -t-elle, "en Turquie les arts contemporains représentent la tendance dominante alors qu’en Algérie, la tendance classique est plus prépondérante". Hassane Chaïr, enseignant des arts plastiques à Tétouan (Maroc), estime de son côté que de telles rencontres sont "importantes" pour les responsables des académies, instituts et écoles d’art pour échanger leurs expériences en matière de pédagogie et d’enseignement artistique et permettent aux enseignants de développer leurs méthodes didactiques". "Le niveau des artistes du Maghreb n’est pas inférieur à celui de leurs pairs des autres pays mais les politiques culturelles suivies au nord de la Méditerranée leur ouvrent davantage d’espaces pour apprendre, puis pour créer", ajoute cet artiste.
Le Syrien Wadhah Selami, sculpteur et enseignant des arts à l’université de Damas, plaide, quant à lui, pour l’intensification de rencontres mettant en contact étudiants et enseignants de pays arabes au travers de conventions d’échanges bilatéraux.
"Nous avons, ajoute-t-il, des arts et une culture authentiques, dont la calligraphie et les miniatures, que nous pouvons développer sans les vider de leur contenu culturel propre à notre civilisation arabo-islamique’’. Pour sa part, l’universitaire algérien, le docteur Sadek Amine-Khodja considère que les méthodes didactiques d’enseignement des arts dans les pays maghrébins demeurent "quelque peu en retard par rapport aux autres pays". Il préconise à ce propos des "échanges durant toute l’année pour mieux favoriser la développement des arts et des recherches artistiques". Les participants à cette rencontre placée sous le thème "comment enseigner les arts appliqués et l’art contemporain dans les écoles", insistent surtout sur l’importance de telles rencontres qui "mettent côte à côte des expériences artistiques de pays et de cultures différents".
Par : Rosa Chaoui
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