Un total de 507 agriculteurs de la wilaya de Laghouat ont bénéficié du crédit R’fig visant à soutenir l’investissement dans le secteur agricole, a-t-on appris de la Direction régionale de la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR). Ces financements, totalisant un volume de 1,3 milliard de dinars depuis le lancement de cette formule durant la saison 2008-2009, permettent aux agriculteurs d’acquérir les moyens et les matériels nécessaires au développement de leurs activités agricoles, soulignent les services de la BADR. L’opération a couvert diverses activités agricoles dans la région, notamment la céréaliculture, la culture de la pomme de terre, l’élevage et les cultures fourragères, ont signalé les mêmes services. Pour la saison agricole 2011-2012, 17 projets ont été déjà financés dans le cadre de ce dispositif, pour un total de 80 millions de dinars, a affirmé le directeur régional de la BADR de Laghouat. Le crédit R’fig connaît une "bonne avancée" dans la wilaya, estime le même responsable en signalant que la banque veille à ce que les dossiers des postulants soient traités dans les délais "les plus courts possibles".
JIJEL
«Plagiothrocus amenti», ravageur de forêts de liège
Le "plagiothrocus amenti" est un nouveau insecte ravageur de forêts, découvert dans une forêt de Bougâa, dans la wilaya de Sétif, a annoncé une universitaire, mardi à Jijel, en marge de la 2e rencontre méditerranéenne sur la gestion des subéraies et la qualité du liège, organisée à l’université. Selon Mme Farida Benia, entomologiste à l’université Ferhat-Abbas de Sétif, cet insecte qui représente un "danger pour la qualité du liège", a été mis au jour, pour la première fois en Algérie, en 2008, dans la forêt de Tarfet, dans la région de Bougâa. Il fait partie des hyménoptères cynipidaes, inféodé au "quercus suber", a précisé l’entomologiste. Les deux générations découvertes, l’une asexuée et l’autre sexuées, ayant entre 1,5 à 2 mm de taille, sont aussi dangereuses l’une que l’autre, car les premières s’attaquent aux rameaux et les autres aux feuillages. Ces prédateurs, aussi néfastes que la chenille processionnaire, connue de longue date, sont une sorte de "cancer végétal", a rappelé la chercheuse, précisant que ses travaux se poursuivent pour la mise au point d’un traitement de lutte approprié. Pour rappel, à l’instar de nombreuses autres plantes, le chêne-liège est sujet à des attaque de plusieurs prédateurs (insectes et champignons) dont le lymantria dispar, la fourmi du liège, le cérambyx cedro, le bupreste du chêne, la maladie du charbon de la mère, la maladie de l’encre, considérés comme des ravageurs et des maladies influant, tant sur la qualité que sur la quantité du liège.
M’SILA
Reprise des activités
de la maison de la culture
La maison de la culture Guenfoud-Hamlaoui de M’sila vient de rouvrir ses portes aux jeunes de la ville et aux adhérents des différents clubs, après plus d’une année de fermeture pour des travaux d’extension. L’établissement, qui compte sept clubs, en l’occurrence informatique, arts plastiques, musique, audiovisuel, calligraphie arabe, langues étrangères et littérature, sont de nouveau pris d’assaut par des jeunes gens visiblement heureux de se replonger dans leurs activités favorites. «Ces clubs avaient, certes, plus ou moins continué à fonctionner au cours de la période des travaux, après leur transfert à la bibliothèque centrale de la commune, mais les espaces n’étaient pas adaptés», a souligné un jeune adhérent du club "arts plastiques". Les sept clubs de la maison de la culture sont habituellement fréquentés par quelque 300 jeunes qui semblent avoir une prédilection particulière pour les ateliers d’arts plastiques, de musique et de calligraphie.