Le nouveau théâtre de la commune des Issers, une localité dépendante de la wilaya de Boumerdès, a acquis ses lettres de noblesse, ces derniers mois, grâce à sa production artistique de qualité. Il faut dire que cette localité a vu ses réalisations cinématographique et pièces théâtrale participer avec succès à divers festivals nationaux et internationaux où ils ont obtenu des titres honorifiques.
Les jeunes comédiens de la localité des Issers, activant dans le domaine artistique 1994, jouissent d’un parcours très riche en activités artistiques et productions visant la préservation du patrimoine local. «Le domaine culturel aux Issers a effectivement réussi à avoir sa place dans le domaine culturel à l’échelle nationale et internationale, on en veut pour preuve la participation de nos produits ayant arraché des titres honorables pour la région» affirme El Hadi Guechtouli, un comédien et réalisateur de théâtre. À titre d’illustration, la troupe de théâtre a produit une pièce théâtrale intitulée El Safir en 2008. Cette pièce a participé au festival Tata au Maroc et a fait l’objet d’une grande tournée à travers l’Algérie : Alger, Mostaganem, Miliana... La production cinématographique n’est pas en reste puisque les Issers ont produit un film long métrage sous le titre L’amour et la peste traitant d’un phénomène social ravageur : la drogue.
Ce fléau, il faut le dire, s’est dangereusement répandu surtout parmi les jeunes ces derniers années. Ce film, nous affirme-t-on, sera bientôt diffusé sur le petit écran. Le film L’amour et la peste est un exemple très réussi dans le domaine cinématographique, et ce, par l’importance du sujet traité et du message véhiculé qui ont trouvé un bon écho du public. « Afin de vulgariser cet important message et qu’il soit diffusé à plus grande échelle, il a été décidé ainsi de le diffuser à la Télévision algérienne », nous explique El Hadi Guechtouli.
Ce dernier ne manquera pas de souligner que la production artistique de théatre aux Issers, même si elle se porte bien, souffre néanmoins d’un manque de financement. Cela n’empêche pas les jeunes comédiens du théâtre des Issers de continuer leur parcours artistique afin de donner toujours plus et booster l’art algérien.