Débat autour des obstacles bureaucratiques à la Chambre de commerce
Organisée par la Chambre de commerce et d’industrie «Soummam», une table ronde a regroupé des opérateurs économiques autour du thème récurrent des obstacles multiformes que rencontrent les investisseurs dans leurs activités de tous les jours. Ces freins multiformes sont de nature à hypothéquer gravement le développement de la wilaya qui, faut-il le rappeler, accuse un important retard. Cette tribune a donné aussi l’opportunité de lancer un appel aux populations qui privilégient l’épreuve de force, à faire preuve de plus de discernement et d’esprit de responsabilité. Le dialogue, acte civique par excellence, doit s‘imposer. Enfin, le souhait de coordonner toute action avec les pouvoirs public a été émis.

Reprise du rapiéçage des artères de la cité
Alors que 261 milliards de centimes dorment dans les caisses de l’APC, c’est ce qu’à révélé le wali lors du grand déballage public des pratiques occultes de nos édiles, la commune a repris l’opération rapiéçage des artères de la cité. La pose de pièces de bitume présentée comme solution alternative s’inscrit dans les faits dans la durée. Avec des resultats catastrophiques, puisqu’au bout de quelques mois, c’est le retour à la case départ avec la réapparition des cratères et ornières. Le petit tronçon reliant la porte Sarrazine au rond-point du port en est la parfaite illustration. Le citoyen toujours prompt à persifler et à rallier ce qu’il a encensé hier rappelle avec un humour caustique que les premiers édiles avaient usé, avec succès, il faut l’avouer, de slogans empreints de messianisme pour se faire élire : "Voter… (un parti politique), c’est sauver votre ville." Un slogan qui aurait dû se décliner en : "Voter…… c’est clochardiser votre cité."

Une caravane pour la collecte des doléances des citoyens
La coordination de l’association pour le suivi du programme du président de la République qui, rappelons-le, s’est assignée la tâche de sillonner le territoire national pour entendre et consigner les doléances des citoyens a pour sa première sortie opté pour Béjaïa. Ce choix n’est certes pas fortuit car les pouvoirs publics savent mieux que quiconque que cette wilaya demeure à la traîne du processus de développement enclenché du fait de contraintes objectives et subjectives, endogènes et exogènes. Le public clairsemé s’est livré sans détours à l’exposition des problèmes et obstacles qui grèvent lourdement le développement local et leur cadre de vie. M. Abdellaoui, membre de la coordination, dira que "les wilayas n’avancent pas à la même vitesse, Béjaïa est de celle dont le rythme est très lent". Les présents dans leur grande majorité sont convaincus que leurs doléances seront transmises à qui de droit.

Deux accidents, 22 blessés
La route menant de Béjaïa à Oued Ghir, à hauteur de Mellaha, mérite plus que jamais son surnom de «route de la mort». Jeudi à 16 heures, en ce même endroit, un grave accident mettant en cause un bus et un semi-remorque s’est soldé par un lourd bilan. Le sinistre vient à la suite de celui qui s’est produit à Derguina et Souk El Tenine lorsqu’un car et un véhicule léger sont entrés en collision faisant 7 blessés. Les conseils de prudence ne servant à rien, il est plus qu’impératif de passer à la phase purement coercitive pour sécuriser nos routes et éviter autant que faire se peut les drames qui viennent au quotidien endeuiller les familles.