Les travaux du 1er congrès national médicochirurgical se sont ouverts samedi au Palais de la culture Mohamed-Chebouki de Tébessa, en présence des cadres de la santé et de nombreux professeurs et médecins. Ces assises, qui s’inscrivent dans le cadre de la formation continue des professionnels de la santé, s’attacheront, a indiqué le président du congrès, le Pr. Habib Douaghi, à "expliquer la nouvelle vision née du programme national de santé publique". Le Pr. Douaghi a insisté sur "la multiplication et le renforcement des échanges scientifiques et médicaux entre les centres hospitalo-universitaires (CHU), notamment en matière de prise en charge et de soins de haut niveau". Les travaux de cette rencontre de deux jours se poursuivront par la présentation de plusieurs conférences appuyées de projections notamment sur la maladie thromboemboliques veineuses, la prise en charge des allergies aux venins d’hyménoptères, la prise en charge des apnées du sommeil et la stratégie de prise en charge des fractures ouvertes. Les Prs. Habib Douaghi, Farid Benabadji et Mostefa Boubrit ont entamé conjointement le cycle de conférences en traitant de "la place du laboratoire dans les diagnostics des maladies allergiques". Ils ont considéré que cette maladie, qui est soit héréditaire, soit provenant de l’environnement, atteint beaucoup plus les enfants. Cette maladie, ont-ils précisé, est aujourd’hui devenue très dangereuse pour la santé publique en raison de la gravité des états pathologiques qu’elle entraîne. Les affections allergiques font partie, ont-ils expliqué, des quatre maladies les plus dangereuses à travers le monde. Ce congrès national organisé par la Direction de wilaya de la santé et de la population (DSP), de concert avec le ministère de tutelle, regroupe environ 300 médecins, dont 15 professeurs venus des quatre CHU d’Alger. Des expositions de produits pharmaceutiques et d’équipements médicaux se tiennent dans le hall du Palais de la culture en marge des travaux de cette rencontre.