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Cheraga, quartier BOUZAD-ALI |
La route de tous les dangers |
8 Décembre 2010 |
Par Karima Hasnaoui
Le quartier Bouzad-Ali (ex- Kalma) dans la commune de Cheraga accuse un manque flagrant en matière d’aménagement. L’absence de commodités urbaines est flagrante. Ce qui crée des tensions qui s’accentuent avec le temps.
La route reliant Cheraga à Bouchaoui, consiste l’entrée principale de ce quartier. Ce dernier présente de réelles disfonctionnements et de multiples vices de gestion. Une réalité qui se concrétise par des faits apparents, dont l’absence de passage piétons et de la moindre signalisations au niveau de ladite route qui s’avère être certainement l’un des plus importants points à soulever. En effet, les citadins ne trouvent pas de passage pour traverser en toute sécurité, ce qui les pousse à mettre leurs vies en danger pour rejoindre l’autre côté de la route. Ce péril s’affirme avec des conducteurs de véhicule qui emprunte cette route à plus de 100km/h affichés au compteur. Il faut dire que ces derniers ne trouvent devant eux aucun panneau de signalisation, les prévenant du passage des piétons, lesquels sont souvent de jeunes écoliers. « Le seul passage est à plus de 100 mètres de chez nous, ce qui m’oblige chaque jour à me réveiller de bonne heure souvent à 6h30 du matin afoin d’accompagner mes enfants à l’école dans l’angoisse qu’une voiture ne les fauche» explique un père de famille.
A coté, les habitants se retrouvent souvent coincé dans leurs quartiers. La raison de cela étant les routes non goudronnées et l’absence totale de trottoirs. Résultat, formation de boue et de flaques d’eau tout le long de la chaussée. Ce qui perturbe la circulation des personnes et des véhicules. Une situation souvent aggravée par les intempéries et les averses. « Le matin, surtout en hiver, en me rendant à la fac, je me retrouve avec de la boue partout, ce qui m’oblige à passer par les sanitaire de la faculté pour être plus ou moins présentable avant d’entrer en salle de cours, me mettant ainsi souvent en retard » déplore Imene une étudiante en 2ème année interprétariat.
Par ailleurs, un autre problème se pose, celui de l’absence totale d’arrêt de bus. Pour les usagers du transport public, qui ne trouve ni Abribus ni arrêt clairement établi. Cet « obstacle » met leurs nerfs à rude épreuve.
Ces conditions de vie pour ces «urbains» sont de plus en pluspénibles et ingérables. Surtout avec l’arrivée de l’hiver, qui s’avère être très humide et rigoureux.
K. H.
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