Beaucoup d’élèves ont trouvé les sujets inabordables et on eu recours non plus au traditionnel «copiage», mais à l’usage de l’Iphone, développement des tehnologies de l’information et de la communication oblige, au nez et à la barben des surveillants et chefs de centre.
Le bac 2010 a pris fin la semaine dernière sur fond de grosses déceptions, d’indécision et aussi d’expectative. Dans certaines filières, les sujets ont été jugés hors de portée des élèves et les questions inattendues, le cas des Lettres et langues étrangères à titre d’exemple, alors que pour les scientifiques, dont la majorité des sujets n’ont pas répondu à leurs attentes, ont réussi quand même à sauver la face dans les matières essentielles, et les avis sont partagés. Comme à son accoutumée, l’examen qui ouvre les portes de l’université a suscité chez les candidats la prudence et le stress. Certaines candidates sont même sorties toutes en larmes à l’issue de certaines épreuves jugées inaccessibles. tel est le cas de l’anglais, des mathématiques et de la philo du côté de la filière des langues étrangères. Des sujets jugés intouchables que les enseignants ne manquent pas à l’occasion de le confirmer. «Ce sont des sujets qui dépassent de loin leur niveau», arguent-ils. Il s’agit de sujets long qui contiennent, selon certains élèves, des notions non étudiées au cours de l’année scolaire. L’idée du choix des sujets inadaptés au niveau des élèves a fini par instaurer un sentiment d’incertitude parmi les candidats. «Pourquoi alors rabâcher toute l’année des thèmes qui n’apparaissent pas le jour de l’examen», est une expression qui traduit visiblement le sentiment des élèves déçus. Mais selon l’avis d’une partie des élèves de la filière des scientifiques on estime que «la révision a beaucoup servi», ce qui explique l’optimisme au sortir des matières les plus redoutées : les maths et les sciences.Du côté de l’organisation, même si les conditions d’accueil des 20 mille candidats à travers les 57 centres d’examen prévus par la direction de l’Education de la wilaya d Sétif ont été à la hauteur de l’évènement, la fraude a quand même fait son apparition dans certains centres d’examen. Le traditionnel «copiage» n’est plus de mise avec le développement des technologies de l’informatique et de la communication, puisque l’usage de l’i phone pour la réception des informations est parvenu dans certains cas à dérouter la vigilance des surveillants et des chefs de centres.