Les citoyens de la ville de Mila attendent avec impatience la distribution prochaine de 400 logements sociaux locatifs ; une distribution qui fait couler beaucoup de salive sur les éventuels bénéficiaires. La rumeur ne cesse d’ajouter, de supprimer et de remplacer des noms par d’autres, créant ainsi une véritable hystérie chez les centaines de demandeurs qui rêvent tous de décrocher le logement tant attendu. Les dernières retouches ont été effectuées, la liste définitive des bénéficiaires étant prête, il ne reste plus, selon les dernières informations recueillies auprès de sources bien informées, que l’affichage des listes ou leur publication dans les quotidiens nationaux. Pour rappel, la dernière distribution de logements remonte à l’année 2004.
A quand une maison de la presse ?
Collecter des informations à Mila nécessite un véritable parcours du combattant, beaucoup de déplacements et beaucoup de coups de téléphone aux amis et aux confrères des autres quotidiens. Faute de quoi, le correspondant de presse ne pourra jamais informer les lecteurs de la wilaya de Mila sur les éventuels évènements politiques, sociaux, culturels et sportifs qui s’y déroulent quotidiennement, et Dieu sait combien ils sont nombreux. L’absence totale d’une Maison de la presse se fait terriblement sentir à Mila. Aussi, les correspondants souffrent énormément pour "arracher" l’information.
Bizarrement, les walis qui se sont succédé à la tête de la wilaya de Mila ont tous promis la construction d’une maison de la presse à Mila, particulièrement chaque 03 mai. Mais malheureusement, rien n’a été fait à ce jour et la maison de la presse demeure une utopie. Cette maison de la presse à Mila sera-t-elle un jour édifiée? La réponse appartient aux responsables locaux.
Vivement un plan de circulation
Bien qu’élevée au rang de chef- lieu de daïra depuis le dernier découpage administratif, la petite agglomération de Beïnen souffre de l’absence totale de plaques de signalisation routière (stop, stationnement interdit..). Cet état de faits constitue une véritable entrave à la circulation automobile et à la marche des piétons. En effet, les chauffeurs garent leurs voitures là où bon leur semble, parfois presque au milieu de la chaussée, sans que personne ne trouve à redire ; la "chose" paraît naturelle. Vivement un plan de circulation pour mettre fin à l’anarchie qui règne à Aïn Oum Leqcher et à Bardou, les deux localités les plus peuplées de la daïra.
Z. A.