Une lueur d’espoir apparaît pour les milliers de chefs de famille, dont la progéniture est née à la maternité de l’hôpital de Ténès, désirant se faire délivrer le fameux extrait de naissance N° 12. Il faut savoir que ce document, souvent exigé dans la constitution de dossiers, ne peut être établi que dans la commune où est né l’enfant et non dans sa commune de résidence. Selon un officier de l’état civil de la mairie de Ténès, des préparatifs sont en cours pour informatiser le fichier des naissances et permettre ainsi aux citoyens d’accéder à cet extrait de naissance plus vite que d’habitude. En effet, les chaînes se forment dès 4h du matin pour ceux qui sont contraints d’obtenir ce document. Actuellement, selon notre interlocuteur, plus d’un millier de cet imprimé est établi chaque jour, et quelquefois on est en rupture de stock, sachant que c’est la wilaya qui alloue le quota des imprimés officiels pour chacune des 35 communes que compte la wilaya. A titre d’exemple, l’officier de l’état civil nous fera part d’un chef de famille qui s’est fait délivrer une cinquantaine d’extraits de naissance N° 12. Pire encore, poursuit notre interlocuteur, "souvent des gens désœuvrés passent leur temps à l’état civil pour demander ces documents qu’ils n’utiliseront jamais. Cependant, il n’existe aucune loi ou circulaire qui nous permet de ne pas établir ces documents à ces gens-là". Toutefois, ce problème ne pourra être solutionné malgré l’informatisation du fichier, sauf si les daïras limitrophes à celle de Ténès, telles que Béni-Haoua, La Marsa , Abou El-Hassan et Zeboudja, disposeraient de maternités aptes à prendre en charge les accouchements de leurs propres habitantes. De même, il serait plus approprié pour les entreprises, les administrations ou les institutions de l’Etat (Défense, Police, etc.) désireuses d’embaucher de se contenter dans la première phase de recrutement d’un minimum de pièces administratives. Le dossier pourrait être complété uniquement dans la mesure où le (la) candidat(e) est admis(e) définitivement. Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui vu que l’état civil continue de délivrer des milliers de documents qui atterrissent dans les poubelles. B. O.