Faites le tour des pharmacies de la capitale, vous serez surpris de constater que seulement 2% sur l’ensemble des pharmacies existantes proposent des masques de protection et des équipements de précaution contre le virus A/H1N1. Les 98% restants justifient cette absence remarquée sur leurs étagères en disant : "Nous ne sommes pas en état d’alerte et nous n’avons reçu aucune note du ministère de tutelle nous incitant à proposer ce genre d’équipement." Cela nous laisse perplexes... "Si même les pharmaciens ne se rendent pas compte que ce genre d’équipement de protection est nécessaire, comment veut-on sensibiliser un citoyen lambda pour qu’il est les reflexes portant à se protéger contre la contamination du virus, surtout après sept cas avérés", nous fait part de son inquiétude, un médecin croisé dans une pharmacies d’Alger-Centre. Ce qui mérite d’être noté, c’est que ces mêmes pharmacies continuent en toute quiétude à proposer à la vente l’anti-douleur très controversé : Di-Antalvic. Pour rappel ce médicament a été interdit en Europe, puisqu’il aurait été soupconné d’avoir causé le décès de plusieurs personnes par son usage prolongé.
C. K.