Les avocats "nouvelle génération" à Alger sont en passe, de demeurer des stagiaires... à vie. Entendez par là que les nombreux et surtout nouveaux cabinets de la capitale -à l’exception des cabinets avec pignon sur rue qui respectent la déontologie de la profession et sont d’ailleurs très difficile à intégrer-, sont bien heureux de faire appel à ces éternels stagiaires qui font au bout de quelques mois le travail de tout avocat chevronné sans toutefois en recueillir les avantages. En effet ces jeunes avocat(es), car l’élément féminin domine dans cette jeune génération, sont exploités sans aucune contrepartie , ils ne sont pas assurés puisqu’ils ne recoivent aucune compensation financière et au moindre signe de révolte ils sont aussitôt remplacés par les centaines de "stagiaires" qui attendent sur les seuils de ces cabinets. Il faut préciser que ces "stagiaires", parfois, ne sont même pas indemnisés pour leurs frais de déplacement. Dire que ces mêmes avocats, qui foulent aux pieds les droits les plus élémentaires du travail, se retrouvent parfois à la barre pour des plaidoiries brillantes - rédigées par leurs stagiaires - pour défendre le... travailleur.
Par : Y. D.