Le chouchou des Chnaoua ne lie pas le match de cet après-midi à celui de 2003 quand Blida avait envoyé aux enfers le MCA. Pour lui, c’est un match ordinaire que le MCA se doit de gagner pour prétendre à une place pour une compétition internationale.
Midi Libre : L’USMB se bat pour sa survie. Comment appréhendez-vous ce match ?
Younes : Une rencontre difficile. Mais on n’a pas le choix. On est obligé à gagner la partie. Certes, Blida se bat pour sa survie et c’est désolant pour ce club. Néanmoins, il n’y a pas de sentiments sur le terrain. Ça sera sans états d’âme, c’est clair.
En 2003, lors de la relégation du MCA, l’USMB a été le bourreau des Vert et Rouge. Allez-vous rendre la monnaie de leur pièce aux Blidéens ?
Nous, on ne mange pas de ce pain là. Le rendez-vous ne se jouera pas sous le signe de la vengeance. Il faut savoir que si l’USMB se bat pour sa survie, le MCA veut la 4e place. Pour l’avoir, il faut gagner.
Donc, aucun point ne sera cédé ?
Absolument ! Le match se jouera chez nous. Devant notre public qui veut nous voir gagner. Donc, on ne fera pas de cadeaux au Blidéens c’est certain. Je tiens à dire à notre public de venir en masse pour nous soutenir dans le sprint final jusqu’à gagner cette 4e place.
Et cela même avec l’absence de Coulibaly ?
Il n’était pas prévu que Coulibaly se blesse. Ceci dit, on essayera par tous les moyens de pallier son absence. Certes, ce n’est pas chose facile de remplacer Moussa, mais on saura y faire face et sortir gagnant Inchallah.
Sur un plan personnel, comment va Sofiane après la mésaventure vécue à Tizi ?
Je n’y pense même pas. Certes, j’ai passé un pénible moment à Tizi, mais, je ne me prends pas la tête pour cela. Je reste tranquille car j’ai la conscience tranquille. Je me concentre sur le match de cet après-midi qu’on est appelé à gagner.
Vous vous trouvez en fin de contrat. Avez-vous des contacts ?
Le championnat n’a pas encore baissé son rideau et ce n’est pas le moment de parler de contacts. Cela dit, pour répondre à votre question, je dirais qu’on verra en juin ce qu’il en est vraiment.
Par : M. Y.