Les Algérois pensaient que l’épisode de la ligne bleue était une «affaire» classée, depuis déjà quelques mois. Pour rappel, l’institutionnalisation d’une ligne de couleur bleue, (dont il n’est fait nullement référence sur le code de la route), avait suscité une levée des boucliers. Déjà que les automobilistes ne respectent, presque pas, les indications inscrites sur les panneaux ou sur le bitume, en rajouter une couche n’est pas fait pour fluidifier la circulation, et elle est loin de l’être sur l’axe de l’autoroute reliant Tipaza à Alger dont on vient de retracer, en bleu, la voie rapide. Ce qui pousse certains automobilistes, respectueux du code de la route, à se rabattre sur la ligne du milieu tout en se demandant s’il faut ou non céder ce passage au «Trois et plus et aux autobus» comme il est rappelé sur les panneaux tout au long de la route.