Les commerçants informels, qui squataient la rue Meissonnier, après avoir été délogés ont cédé la place à d’autres indus-occupants. Des dizaines de familles S.D.F. se sont installées sur les lieux, nous apprend un membre de l’Assemblée populaire communale d’Alger-Centre. Des familles entières, des mendiants et des malades mentaux ont envahi cet espace. «Nous nous plaignions auparavant des marchands informels qui dérangeaient notre quiétude et qui posaient un problème de sécurité, vu les foules qui fréquentaient les lieux, mais voilà qu’un autre problème se pose pour nous et génère les mêmes problème et même plus graves qu’auparavant: insécurité, encombrement et surtout l’insalubrité causée par ces familles qui n’ont pas où aller, mais surtout par les mendiants qui se regroupent ici avec les malades mentaux», se plaint un habitant du quartier. «Une solution immédiate n’est pas prévue, vu que le problème n’est malheureusement pas communal», nous affirme un élu à l’APC d’Alger-Centre. Il faut toutefois préciser que ces familles S.D.F., mendiants et malades mentaux, que l’on retrouve un peu partout dans la capitale, continuent à espèrer une solution définitive à leur détresse.
Par : C. K.