Le colloque international sur l’activité sportive éducative, de loisir ou de haut niveau ouvert dimanche pour deux jours à Tipasa a été clôturé lundi soir par l’adoption d’une série de recommandations parmi lesquelles le développement de la pratique sportive.
Les participants au colloque international ont appelé unanimement les pouvoirs publics à veiller à développer la pratique sportive dans tous les domaines tout en rappelant ses bienfaits sur les plans de la santé, économique, social et culturel.
Selon le président du colloque M. Benseddik Aissa «cette rencontre a été une réussite dans le sens où, à travers la quarantaine de communications de spécialistes venus d’Algérie, de France, de Grande Bretagne, de Tunisie et de Jordanie, l’ensemble de la problématique de la pratique sportive a été abordée, que ce soit dans les séances en plénière ou encore dans les sept ateliers mis en place». Les participants, a-t-il ajouté, ont axé sur la nécessité de développer la pratique sportive en milieu scolaire notamment en mettant les moyens en place et donnant des orientations claires à ce sujet.
D’aucuns considèrent la pratique de l’éducation physique et sportive dans les établissements scolaires comme étant déterminante pour l’adolescent «qui peut, à travers le sport, gérer son stress, son humeur voire même sa mal vie».
Les participants à cette rencontre ont appelé les pouvoirs publics et les responsables du secteur à investir dans les jeunes talents. Les bienfaits du sport sur la santé «qui ne sont plus à démontrer» sont les autres recommandations importantes des participants qui ont établi un rapport entre une personne saine physiquement et son rendement sur le plan économique et social et de manière générale. Le sport féminin qui a fait l’objet d’un atelier est à encourager ont considéré les participants déplorant la discrimination entre les sexes et la marginalisation de la femme dans les structures de sport que ce soit dans les clubs, les ligues ou encore les fédérations. La pratique de l’activité sportive par les personnes handicapées n’a pas été en reste. Les participants ont insisté sur son développement tout en encourageant les études et des recherches sur ce sujet. Ils ont appelé les parties concernées, à savoir, les ministères de la Solidarité nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Jeunesse et des sports ainsi que celui de la Formation professionnelle, à signer des conventions dans ce sens.