L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, et le chef de la Mission économique, Marc Bouteiller, lors d’une conférence de presse qu’ils ont animée à Alger, consacrée à présenter les «Journées technologiques Françaises 2008», qui se tiendront à Alger (Club des Pins) du 29 novembre au 1er décembre.

L’Algérie et la France prospectent une voie idoine pour développer davantage les relations économiques entre les deux pays. Il semble que du côté des responsable français, «l’avenir économique algéro-français passe par deux thèmes : le savoir-faire et le partenariat». C’est en tous cas, ce qu’ont avancé, hier, l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt et son chef de la Mission Economique, Marc Bouteiller, lors d’une conférence de presse qu’ils ont animé à Alger, consacrée à présenter les «Journées Technologiques Françaises 2008 », qui se tiendront à Alger (Club des Pins) du 29 novembre au 1er décembre. Des journées auxquelles participeront des entreprises françaises, grands groupes et PME, dont les compétences sont reconnues dans quatre secteurs, en l’occurrence, les transports, les technologies de l’information et de la communication (TIC), l’énergie (hors hydrocarbures) et l’environnement.
Des sujets qui sont, selon lui «d’importance et d’actualité», pour préparer le développement pour demain. « Le projet est en phase de maturité», a indiqué le diplomate français qui assure que « ce sera une nouvelle étape » dans les relation économiques entre les deux Etats, exprimant sa conviction que pour les investissements industriels, «l’avenir, ce sont les PME» (Petites et Moyennes Entreprises). « On croit beaucoup à ces échanges entre PME algériennes et françaises », a-t-il souligné, affirmant qu’ « en 2008, on recense plus de 300 filiales d’entreprises françaises implantées en Algérie, soit trois fois plus qu’en 2005 ».
Elles représentent, a-t-il déclaré «30.000 emplois directs et 100.000 autres indirects », plaçant ainsi, «la France comme premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie ». Ces investissement, se traduisent, selon Xavier Driencourt, «par des efforts de formation et des transfert de savoir- faire et de technologie». En somme une valeur ajoutée au profit de l’Algérie. Les français ne comptent pas s’arrêter à ce stade. De nombreux projets d’investissements pourraient être concrétisés, à l’horizon 2010, dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie, de la finance, du tourisme, du BTP ou encore des transports. Pour ce dernier secteur, le premier responsable de l’ambassade de France en Algerie, cite le projet de construction de véhicules contre les incendies (GIMAEK), le projet d’Alsthom pour le montage de tramway (Ferrovial Annaba) et le projet de développement de la sous-traitance pour les équipements automobiles. Abordant la coopération nucléaire dans le domaine civil, l’Abassadeur estime que «c’est une coopération à long terme», soulignant que «La France a signé très peu d’accords avec des pays (Inde et Emirats Arabes Unis) dans ce genre».
Il s’agit, selon, lui « de créer avant tout, un contexte favorable (commission de sûreté et formation des ingénieurs) avant de penser à l’éventualité de création de centrale nucléaire». En tout état de cause, il estime que « ce n’est pas la priorité immédiate des Etats ». Pour en revenir au «JTF», qui se tiennent pour la 1ère fois sur le continent Africain, et que Xavier Driencourt qualifie «de poupée russe», trois thèmes y sont prévus : Le savoir-faire français, les ateliers débats et les entretiens individuels entre les opérateurs économiques français et algériens. La tenue quotidienne des débats sera présidée par l’ex-Premier ministre français Jean-Pierre Rafarin. S. B.