Midi Libre : Comment se présente pour vous autres belouizdadis ce retour à la compétition, après avoir été mis au repos forcé ?
Abdelkrim Maâmeri : Je pense que la rencontre de ce jeudi différera de celles passées, en ce sens que les Blidéens défaits à Blida par le NAHD tenteront leur va-tout pour se remettre au niveau du CRB. En face, il y aura aussi une équipe de Belouizdad conquérante et hautement motivée pour confirmer le résultat des autres matches gagnés. Entre joueurs, nous nous sommes dits que cette rencontre est la plus importante de tout le parcours en championnat qu’il faut absolument gagner.
C’est impératif ?
En football, pour parer à toutes les éventualités et autres spéculations, il faut gagner le match avant son suivant. Pour ce qui est du match face à l’USMB, il est plus significatif de ne parler que de victoire surtout pour des joueurs qui n’ont pas suffisamment disputé des matches de championnat ou des classiques.
Hormis quelques blessés, et quelques suspendus, le CRB se présente avec tous ses atouts. Ceci vous rassure, n’est-ce pas ?
Evidemment, je dirai même qu’on aurait souhaité disposer de tous nos atouts même si je reste persuadé que le concours de tous nos éléments sera utile.
Pour ce match, il n’y aura pas de surprises sur la façon de jouer de l’adversaire et sa formation ?
Je crois bien que l’USMB de Amrani ne jouera pas de la même manière qu’à Blida.
Elle est tenue par l’obligation du résultat qu’elle doit aller chercher devant. A Alger, les Blidéens vont se défendre plus qu’ils n’oseront en attaque.
Cette option pourrait arranger le Chabab ?
Et comment ? Si Blida nous concèdera des espaces, il n’en voudra qu’à lui-même. Nous avons les moyens — et ceci est sûr — de porter le danger à tout instant dans la zone de l’adversaire.
Quel serait le meilleur scénario que vous souhaitez voir se produire ?
Marquer les premiers et laisser courir l’adversaire derrière le score. Ceci nous permettra de devenir encore plus menaçants.
Et en défense ?
Veiller au grain, ne rien laisser passer et demeurer concentrés jusqu’au coup de sifflet final de la rencontre.
Confiant ?
Pourquoi ne pas l’être quand on sait que le Chabab peut aller jusqu’au bout de ses intentions pour atteindre l’objectif visé.
W. A.