Les athlètes algériens engagés lors de la 4é journée des jeux Paralympiques de Pékin (Chine) disputée jeudi dans le stade olympique "Nid d’oiseau», n’ont pas été gâtés en se contentant d’un classement honorable sans pouvoir monter sur une des marches du podium.
La première athlète engagée lors de cette journée est Safia Djelal au lancer de javelot, classes jumelées (F57/58) dont elle détient le titre olympique à Athènes et le recordwoman avant le jumelage des classes. A Pékin, l’Algérienne n’a pu faire mieux qu’une 5è place avec 29.89m et un total de 1014 points, en se permettant le luxe de rater trois essais, par "manque de concentration", selon les techniciens.
La médaille d’or du concours est revenue à la Chinoise Qing Suping (1140 points), devant la Kenyane, Zakayo Nakhumicha (1137pts) et la Mexicaine Jeny Valezco (1036pts).
Au lancer du disque (F32/51), l’Algérien Karim Betina (médaille d’or au poids) s’est contenté de la 4è place avec un total de coefficient de 1093 points, derrière le nouveau champion olympique 2008, le Tunisien Idoudi Mourad (1132pts), le Slovène Joze Flere (1119pts) et le Tchèque Martin Zvolanek (1098pts).
L’autre algérien engagé au même concours, Mounir Bakiri n’a pu se qualifier pour la finale après avoir râté ses trois premiers essais. "Je n’étais pas en forme, le concours était à ma portée avec une meilleure forme. Peut être que je n’ai pas encore récupéré des efforts fournis lors de la finale du concours de poids", a déclaré à l’APS, Betina, qui pense déjà au concours du club (massue), prévu lundi prochain.
Pour sa part, le sprinteur Redouane Merah s’est qualifié pour la demi-finale de l’épreuve du 400m (T12), en se classant 3è de sa 4è série (51.12).
Après quatre journées, l’athlétisme algérien n’a pas brillé du fait qu’il n’a pas trouvé ses repères après le changement opéré par l’international paralympique committe (IPC) dans le jumelage des classes et qui a perturbé énormément pratiquement tous les athlètes.
" A l’avenir, il faut changer de politique de travail en restant surtout à l’écoute des changements opérés à chaque fois par l’instance internationale, et en se basant surtout sur un travail bien spécifique", ont expliqué les entraîneurs nationaux.