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CONSTANTINE, Familles lésées du quartier le Bardo
Enquête sociale pour préserver leurs droits
9 Juin 2011

Les préoccupations exprimées par les familles écartées des précédentes opérations de relogement qui avaient ciblé le quartier Rahmani-Achour (ex-Bardo) seront «prises en charge dans le cadre d’une enquête sociale à lancer incessamment», a affirmé le wali de Constantine. Cette enquête sociale vise l’établissement d’un "listing réel et correct" de toutes les familles qui vivaient dans les périmètres touchés par l’opération d’évacuation du vieux quartier du Bardo effectuée il y a plus de deux ans, a précisé le même responsable à l’APS, en faisant part de l’existence de plusieurs dizaines de familles qui n’ont eu de cesse de réclamer leur droit au relogement. L’opération de démolition des constructions anarchiques de ce quartier, dans la perspective de son réaménagement, continue de faire l’objet d’un vif mécontentement de familles s’estimant lésées par les comités de recensement dépêchés à cet effet. Expulsées par la force de la loi des logements qu’elles occupaient à titre de location, ces familles affirment avoir toutes les preuves témoignant qu’elles vivaient «réellement» sur les lieux avant leur démolition, a indiqué le wali, précisant qu’il sera procédé à une étude «au cas par cas» de tous les dossiers déposés dans ce sens. L’évacuation de plusieurs constructions anarchiques qui enlaidissaient ce quartier situé en plein cœur de Constantine avait donné lieu au relogement d’environ 1.300 familles, dont au moins 280 occupaient le bidonville «Boudiaf», situé en contrebas du Bardo. Selon la wilaya, la majorité des familles écartées de cette opération de relogement vivaient dans des pièces louées chez les propriétaires des constructions anarchiques. Les propriétaires de ces biens avaient bénéficié, au titre de ce programme «d’intérêt général», d’indemnités confortables en plus de logements attribués à la nouvelle ville Ali-Mendjeli.
Le relogement des familles restées sans toit figure parmi les principales préoccupations que s’attèlent à régler les responsables locaux à travers des rectificatifs "justes et légitimes" devant être apportés là où des déséquilibres sont constatés.


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