Le Midi Libre - Culture - Poésie populaire et chanson bédouine
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Tissemsilt
Poésie populaire et chanson bédouine
2 Novembre 2011

Le coup d’envoi de la 8e édition du Festival national de poésie populaire et de la chanson bédouine a été donné, lundi à Tissemsilt, par un défilé des participants au centre-ville. L’ouverture de cette manifestation à la maison de la Culture Mouloud Kacim-Naït Belkacem, coïncidant avec la célébration du 57e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution armée, a donné lieu également à des représentations folkloriques et de fantasia animées par la troupe El Wancharissi. Intervenant à cette occasion, le représentant du ministère de la Culture, M. Omar Benaicha, a indiqué que le ministère accorde une grande importance aux arts populaires qui contribuent à la construction de la personnalité et l’identité, tout en rappelant que la poésie populaire a joué un rôle important de sensibilisation durant la Guerre de libération nationale, par le biais du meddah (conteur) dans les quartiers et les marchés populaires. La première journée de ce festival, qui se poursuivra jusqu’au 4 novembre prochain, a été marquée par la présentation de chansons bedouines par le groupe Cheikh El Miloud El Fialari de Tissemsilt et du groupe de la chanson populaire Assouat Tindouf. De nombreux poètes du melhoun ont animé aussi un récital poétique glorifiant les hauts faits de la Révolution du 1er Novembre 1954. Cette édition du Festival national de la poésie populaire et de la chanson bédouine a vu la participation d’une trentaine de groupes de la chanson bédouine et plus d’une centaine de poètes venant de 37 wilayas du pays. En parallèle, le commissariat du festival a programmé plusieurs activités dont des conférences animées par des professeurs du centre universitaire de Tissemsilt s’articulant autour de divers thèmes abordant la chanson bédouine, la poésie populaire, les cercles de poètes et les grands maîtres de la chanson bédouine, ainsi que des ateliers de formation et de sensibilisation sur ces deux genres artistiques authentiques au profit des jeunes. Le hall de la maison de la culture Mouloud Kacim-Naït Belkacem a abrité, pour la circonstance, une exposition mettant en relief le patrimoine artisanal que recèle la région de Tissemsilt dont la tapisserie et la maroquinerie, ainsi que des photos de la précédente édition de ce festival.

5e festival de la musique San’a a
Cheikh Mustapha Benguergoura donne le coup de starter

Le 5e Festival national de musique San’a s’est ouvert, lundi soir, à la salle Ibn-Zeydoun (Alger), avec une nouba Mezmoum interprétée par cheikh Mustapha Benguergoura accompagné par l’Ensemble régional de musique andalouse d’Alger. D’une voix chaude et grave au timbre mélancolique, l’artiste a entamé la nouba par un M’çeder Ya Men Saken Sadri, clamant des paroles exprimant le trouble d’un homme amoureux au coeur profondément épris. Il a poursuivi la nouba par un Betaïhi Atani Rassoul, un Derdj Saraqa El Ghosnou, un Inciraf Koum Yassir Lana pour la terminer par deux Khlass Ya Moukabil et Ya Rouhi, dans un enchaînement harmonieux des morceaux avec une justesse remarquable dans la voix. L’amour, la passion, le printemps, la nature, les fleurs et tout ce qui peut suggérer la beauté, se sont dégagés de la poésie andalouse chantée par cheikh Benguergoura qui était installé au milieu des musiciens de l’Ensemble régional d’Alger, dirigé par cheikh Mokdad Zerrouk, également commissaire du festival. La deuxième partie de la soirée inaugurale du festival, avec la participation de treize associations de musique andalouse, a été animée par les associations El Fen Wa Nachat de Mostaganem et les Beaux-Arts d’Alger qui ont gratifié respectivement l’assistance de deux noubas dans les modes Dil et Ghrib. Outre ces deux associations, la compétition pour décrocher le premier prix du festival concernera, également, les associations Amel Sougueur (Tiaret), El Motribi (Blida), El Youssoufia (Miliana), Er-Rachidia (Cherchel), Es-Sendoussia (Alger), Cordoba (Alger), Er-Rachidia (Mascara), El Fen Ouel Adab (Blida), Djenadia (Boufarik), El Fen El Acil (Khemis Miliana) et Ibnou Badja (Mostaganem). Le festival, dédié à la San’a, un genre musical dérivé de la musique andalouse propre à l’école d’Alger tout comme le Gharnati (Tlemcen) et le Malouf (Constantine), se poursuivra jusqu’au 5 novembre. Un hommage sera rendu au maître de la mandoline et de la kwitra, Mustapha Bahar, appelé aussi El Hassar, lors de la soirée de clôture qui verra le passage sur scène de l’Ensemble de musique andalouse d’Alger et l’association El Kaïssaria de Cherchell.


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